enzo 6 septembre 2016 02:19

@Hijack ...

Ecoutez le témoignage objectif et vécu d’une journaliste internationale, Clarence Rodriguez, qui réside à Riyad, en Arabie Saoudite, depuis 2005 :

« Je m’adresse à vous, femmes françaises, qui avez le bonheur, pour ne pas dire la chance, de vivre dans un pays où vous pouvez vous exprimer librement en paroles et en écrits, où vous avez totale liberté d’exposer et de prendre soin de votre corps, de prendre des décisions concernant votre famille, les affaires, les finances, de posséder un compte en banque, de conduire une voiture, etc. »

« Et surtout à vous, mesdames du monde artistique, cinématographique, culturel, que grand nombre de femmes écoutent alors que, bien souvent, vous ne savez pas de quoi vous parler. »

« Les femmes en Arabie Saoudite n’ont aucune entité juridique, elles ne jouissent d’aucune existence légale. Elles sont inféodées à un tuteur (père, mari, frère, fils, etc.)

Ce sont les hommes qui décident pour elles. Ils ont un droit de vie et de mort sur elles. Elles sont entièrement « aliénées ». Il leur est interdit de conduire, de voyager sans l’autorisation du tuteur, de prendre un verre sur une terrasse de café, de se trouver dans un espace public avec un homme autre que son époux, ou un membre de sa famille, de se baigner dans la mer, ou dans les piscines des hôtels…même en « burkini ».

Seules les plus riches disposent d’une piscine, et peuvent se baigner à l’abri des regards d’autres hommes.

De nombreuses saoudiennes interrogées sont en colère, quand on leur parle de cette mode du « burkini » que certains veulent imposer en France.

‘Nous ne comprenons pas pourquoi des femmes en France se battent pour porter le burkini, alors que nous, saoudiennes, nous voudrions tellement nous débarrasser de l’abaya, du voile, de tous ces bouts de tissus qui nous enferment dans notre existence’.Alors, femmes françaises, quand vous soutenez, par ignorance, ces mœurs et coutumes religieuses dans certains de ces pays, sachez que ces femmes luttent, aux risques de leur liberté et même de leur vie, avec les faibles moyens dont elles disposent, pour y échapper.


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