micnet micnet 23 août 2016 06:56

@maQiavel

Pardon MaQ mais je vais être un peu direct : à vous lire j’ai vraiment l’impression que vous souhaitez finalement la même chose que moi mais que vous ne vous donnez pas les moyens concrets pour l’obtenir !  En somme, vous voulez faire une omelette sans casser les oeufs ! 

En ce qui me concerne, et c’est sûrement une différence de plus entre nous, lorsque je dis que je souhaite le dialogue, il ne s’agit dans mon esprit que d’un préalable, d’une étape préparatoire à une décision qui devra de toute façon être prise ! Autrement dit, soit le dialogue avec les musulmans sera suffisant pour qu’ils acceptent d’eux-mêmes d’adopter un comportement discret dans l’espace public, et dans ce cas tout le monde sera content, soit ils le refusent et ce sera alors à l’état d’agir en passant par la contrainte. Mais si on s’arrête à mi-chemin, c’est pour moi le pire scénario en ce sens que nous perdons toute crédibilité ! Voyez-vous, moi je n’ai pas une approche "égalitaire" du dialogue en question avec les musulmans car, comme déjà dit, je priorise la volonté de la majorité. C’est un peu comme dans le cas d’un enfant (et ne voyez pas au travers de cet exemple une forme de mépris envers les musulmans, c’est simplement pour bien vous faire comprendre mon approche), si les parents souhaitent que leur enfant change de comportement, ils commenceront très certainement dans un premier temps à dialoguer avec lui en lui expliquant en quoi il est important que les choses changent. Mais si l’enfant ne veut rien entendre et persiste dans son attitude, alors les parents devront passer à l’étape suivante de la contrainte pour le faire obéir. Et si les parents ne le font pas, ils perdront toute forme d’autorité aux yeux de leur progéniture ! J’estime qu’il doit en être de même dans nos rapports avec la communauté musulmane (même si l’exemple que j’ai’pris peut peut-être choqué de prime abord)


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