ffi 13 avril 2016 11:01

@Mao-Tsé-Toung
Chouard a quand même compris que les antifas sont des escrocs qui ne croient pas ce qu’ils racontent -pour être précis il dit : la plupart-.

Et bien je m’inscris en faux : ils y croient, ils doivent y croire, car le fait d’y croire est capital pour être admis dans le groupe, sinon, c’est l’exclusion du groupe, donc la perte de leur sociabilité. La condition de l’admission dans ces milieux, c’est d’adhérer sans réserve et à priori à certains propos convenus (taper sur les bourgeois, les cathos, les banquiers,...etc).

Voici un texte essentiel pour comprendre le fonctionnement de ces sectes anarchistes : Mécanisme des sociétés de pensées par Augustin Cochin.

J’en cite un extrait :

« C’est que les Sociétés de pensée sont des sociétés, c’est que l’opinion y est soutenue, maintenue par un mécanisme social...[...] Les Sociétés sont ainsi de véritables terrains d’isolement où le nouvel adepte subit une épreuve assez semblable à celle d’un sujet entre les mains d’un médium [...] Ainsi l’idéologie a besoin de l’organisation sociale, c’est-à-dire d’un moyen factice, forcé, d’action sur l’opinion. Si les hommes étaient librement réunis, dans des réunions ouvertes, les lumières ne progresseraient pas. Le philosophisme a besoin d’une charpente sociale pour agir sur l’opinion. »

Donc, ne nous y trompons pas : « Nuit Debout » fut mis en place par les sectes gauchistes et anarchistes. Dans ma ville, à l’initiation du mouvement, j’y ai croisé les têtes habituelles, ces « professionnels » de l’agitation politique. Ce mouvement vise d’abord à forger les opinions, selon une version préconçue dans ces milieux. Ceux qui ont des choses particulières et originales à dire, comme Chouard, en seront logiquement exclus.


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