tobor tobor 12 février 2016 00:58

@Mao-Tsé-Toung

Je dirais que la deuxième vidéo m’interpelle moins, sans dire qu’elle est inintéressante mais le rythme du (dis)cours est fort lent, "bonhomme" (peut-être la belgitude de ce monsieur peut sembler "exotique" en France, ici, bof, une fois...) J’ose imaginer les regards croisés d’étudiant/es quand il aborde le thème de "l’ennui"...

Puis il pousse un peu loin en avançant que les non-croyants n’ont pas de sens à leur vie, qu’il ne reste qu’absurdité !!! Comme si le sens de la vie des croyants était moins absurde !

Puis encore, en nous parlant du gars qui pousse et repousse inlassablement son rocher sur la colline, prétendre que sa seule alternative est le suicide me semble un peu court : il y a "la fuite" (abandon, révolte, fugue) ou encore "la solution" ’ici : préparer le terrain au sommet ... et peut-être d’autres encore (?) Pourquoi ramener sous le signe de cette confirmation, "le suicide" ?

Cette histoire de " ?" (point d’interrogation) déplacé dans la célèbre Shakespeariennerie "To be or not ? To be, that is the question", devenue "To be or not to be ? ..." n’a pas suffisamment laissé d’empreinte en offrant des pistes suicidaires à l’encontre même des propos de l’auteur ?
Ces maçons ont le bras long et je pense qu’il roule plutôt avec (?)

Je n’ai pas lu Heidigger et j’avoue que les questions sur "l’être" littéral me semblent désuètes et prétentieuses (suis-je ? ou est-ce que JE suis ? ou je SUIS, ou alors ... toi tu me suis ? Pourtant j’ai connu plusieurs (3) personnes qui ont débutés des psychoses sur cette question métaphysique. (qu’est-ce qui "est" ? la réalité nous est imperceptible dans son ensemble, sommes-nous à-moitié ? Faisons-nous partie d’un jeu (= bye bye les amis) ? etc.) C’est un sujet glissant où les illusions sont supposé tomber alors qu’on en dessine d’autres, qui finalement engagent toute la subjectivité, ouvre des champs virtuels infini mais ne mène nulle part qu’à soi. Une de ces psychose ne s’est jamais remise (depuis 10 ans), elle était ultra-passionnée par la psychanalyse et la philosophie, avant... de nos jours, c’est une boule de haine ! Tant qu’à y avoir pensé, j’espère qu’elle surmonte ça un jour !

De l’éthique de Spinoza à l’immanence de Deleuze j’éprouve moult bâillements et endormissements. J’apprécie pourtant la philosophie, celle de Brgson, Bachelart, Baudrillard à ses heures, des choses comportementales, sociétales, vivantes... question de choix ( :

Sinon, merci, cher Mao, de ton/votre intérêt !


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