@Mao-Tsé-Toung
... juste un mot pour commencer : aléthéia !
Comme le fait remarquer Dufays, un des points forts de M Heidegger, est de vouloir ressusciter le sens originel des mots ! Par contre son conditionnement très académique fait rester Dufays en retrait de l’émerveillement qui en résulte pour tout celui qui "dissident" des tabous ambiants cherche en lui-même -ensimismamiento dont j’ai déjà parlé- l’illumination apportée par -aléthéia- la vérité !
Je n’arrête pas d’écrire ici, que l’ânonnement auquel nous invite en permanence la formation universitaire -que vous soyez concierge ou philosophe- qui vient des grecs déjà avec la trimurti : Socrates/Platon/Aristoteles est un conditionnement qui emprisonne pour la vie, dans des camps pire que Guantanamo, pour faire référence à notre triste modernité, censément porteuse de progrès !
La paire Socrates/Platon en parlant du pharmakon avait pressenti quelque chose dans ce sens, en parlant de l’écriture -alphabétique en vérité- comme d’un poison, puis s’en était accommodé en disant qu’elle pouvait être aussi remède ! On entend -celui qui est vraiment à l’écoute entend- Dufays dire, ou plutôt sous-entendre, que la paire Socrates/Platon est déjà pervertie pour M Heidegger !
Pervertie par quoi ? par les mots dont ils ne connaissent plus le sens originel tout simplement !
Merci
CQFD
ps
La Vérité en Grec se dit "aléthéia" : mot composé du a- privatif et du nom propre "Léthé" -l’oubli- !
Il faut bien écouter Dufays, c’est autre chose que les Onfray, Attali, BHL et Co !
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