sls0 sls0 22 octobre 2015 17:00

Le cycle de Carnot fait que lorsque l’on transforme de l’énergie thermique en énergie mécanique il y a des pertes, dans le cas d’une centrale thermique, environ 1/3 c’est de l’électricité et 2/3 c’est de la chaleur à évacuer.
Ces 2/3 c’est énorme pour une rivière ou un fleuve ce qui oblige de passer par des aéroréfrigérants.
Avec la mer le problème ne se pose pas, c’est pas l’eau qui manque d’où la présence de centrales thermiques en bord de mer.

La sûreté nucléaire est basée sur le calcul probabiliste,on vise une probabilité de 10^-6.
Un exemple ici.
Un événement comme la Cumbre vieja la dernière fois ça remonte à 400.000 ans d’après les traces géologiques. Il y en a eu d’autres plus proches de nous en mer du nord mais peu connu.
Autant des séismes laissent des traces écrites aux temps historiques qui permettent une estimation d’emplacement d’épicentre et de magnitude, sur les tsunamis il y en a moins et c’est surtout localisés en Méditerranée.
Il faut dire aussi, avant le tsunami de l’océan indien, le tsunami était exotique ensuite on a collé le tsunami au sismique. Fukushima a fait prendre conscience que malgré qu’il y avait des probabilités faites par rapport aux risques connus, il y avait des risques cachés qu’il fallait aussi prendre en compte.

Un moment je m’étais aperçu que des bateaux de bonne taille avaient atterri dans la ville de Douvres au moyen âge. Vu la hauteur des digues de retenue certainement que cela n’avait pas été pris en compte. Fukushima est arrivé entre temps, suite à cela d’après ce que j’ai pu voir en 2011 l’autorité de sûreté en a remis une couche aux demandes de modifications suite à l’inondation de la centrale du Blayais.

L’autorité de sûreté c’est beaucoup plus rapide qu’un de mes questionnements que j’aurais diffusé.


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