sls0 sls0 21 octobre 2015 20:09

Lors d’une ballade en Ecosse avec une prof de géologie locale, elle m’a montré des coquillages qui dataient de la période préhistorique.
On était à une certaine distance de la mer et à une altitude de 40m environ.
L’explication : Un glissement sousmarin du coté des Lofotens. Un tsunami peut survenir hors sismique et hors volcanique, dans ce cas c’était sédimentaire.
Je ne suis pas sûr mais du coté de Bruxelles il y aurait peut être des traces de cet évènement.

Plus près de chez nous temporellement et géographiquement, dans les chroniques de Douvres, au moyen âge une vague à envoyé des bateaux de grandes tailles en ville.

Pour la Cumbra Viera, l’acidité des laves du volcan son un bon indicateur de l’explosivité du volcan, entre le mont saint Hélène et le Kilauea il y a toute une gamme.
La stabilité d’un terrain c’est son angle de talus, c’est visible quand on vide du sable, le cone à un angle qu’il ne peut pas dépasser.
L’eau fait varier cet angle, c’est souvent la cause des glissements.
Une pression due à des gaz ou vapeur peuvent faire dépasser cet angle, idem pour l’accélération due à un séisme.
Dans le cas des iles Fofotens, c’est le seau de sable supplémentaire qui est la cause du glissement.

La richesse des terres volcaniques fait que c’est des terrains souvent fortement peuplés, la facture à payer c’est que de temps en temps on en prend plein la gueule.
Ils y a beaucoup d’éléments naturels dont on peut techniquement se protéger mais pas tous, le volcanisme en fait partie, la solution c’est l’éloignement.

Le tsunami comment s’en protéger de l’autre coté de l’Atlantique.
Passivement, faire une digue pour de l’hypothétique, c’est économiquement non viable, ce n’est pas la Hollande.
Avec 5h de délai, le bilan humain ne devrait pas être trop important, mais pour USA, c’est certains qu’ils perdaient beaucoup de place au niveau économique.
La bathymétrie de la cote est US et son relief se prête bien aux tsunamis.
Je réside sur une ile qui devrait recevoir la même baffe qu’aux USA, sa bathymétrie et son relief fait qu’il y aurait moins de dégâts, technologiquement moins dépendant, ici c’est au bout d’une semaine sans électricité que ça râle, aux USA une semaine sans électricité c’est des morts et certainement des émeutes de la faim.

A tout problème il y a une solution, s’il n’y a pas de solution, ce n’est pas un problème, on vit avec.
Chez moi, il y a des cyclones, le vent ce n’est pas trop le problème, c’est l’eau.
On peut calculer la hauteur d’onde de tempête et la hauteur d’eau des inondations, on évacue en fonction. On fait le dos rond, ensuite on nettoie et on répare.

Certain qu’avec un tsunami il y aura beaucoup plus à nettoyer et réparer, une partie de la capitale serait touchée.


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe