Baston Labaffe Gaston Lagaffe 15 septembre 2015 02:03

@Frida
Comme tous les outils, c’est à double tranchant, c’est valable pour le vivant, pour la nature, pour tout, les jeux vidéos ne dérrogent pas à la règle, ils ne sont qu’une transposition de plus de ce que le cerveau humain, issu de la nature, est capable de faire, selon le point de vue, le pire comme le meilleur et les jeux vidéos ne sont que la suite logique de l’imaginaire romanesque, mystique, d’anticipation sur la curiosité et le paradoxe naturel et idéologique de l’humain, une suite numérisée des rêves de l’humanité qui se traduisent par autant de roman, autant de fantasmes, autant de fictions inspirées du réel que l’humain se fait de lui même quand il naît innocent dans un système corrompu, peut être la vraie définition du péché originelle et dont l’antidote serait pour l’humain que de lutter jusqu’à retrouver sa vraie nature, en attendant de le faire, avec les moyens dont il dispose, il retranscrit ou transpose sa matrice interne faussée par tant de mensonges à travers les arts qu’il pratique.

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Tout ce à quoi nous assistons aujourd’hui n’est que le reflet d’une humanité en quête de retrouvailles d’elle même, les jeux vidéos en font partie intégrante et synthétisent l’expression artistique d’une humanité prisonnière de ses contradictions, des défauts de ses qualités, rien de plus, rien de moins, j’ai assisté à la naissance de ce nouveau média, j’ai connu l’ambiance de la fin des années soixantes, je suis un quadragénaire qui fait charnière entre l’analogique et le numérique, l’ancien et le nouveau monde, et si tout cela peut sembler fou pour les gens lambda, il n’y a rien de satanique dans l’évolution mondiale, juste des facteurs humains qui se croisent et s’entre choquent à tous les égards, dans des contextes temporels donnés, mais qui finissent par manquer de place et qui, à force d’hypocrisie "pacifiste" se retrouvent au nom de la paix sociale planétaire, condamnés à faire semblant d’être des bisounours...

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Les jeux humains reflètent la nature profonde de leurs concepteurs, eux mêmes inspirés par le réel et l’histoire humaine, la technologie aidant, le romantisme ou le mysticisme dont l’humain se pare pour oublier sa véritable nature et qui est sa mère des mères a supplanté son réel jugé par ce dernier indigne de ce qu’il croiit être, un dieu régnant sur l’univers à l’image du dieu unique qui l’aurait lui même créé à son image. C’est pourquoi, au delà de l’aspect commercial qu’il a aujourd’hui, le jeu vidé résulte des balbutiements de commencement d’échange de langage entre l’homme et la machine. Si dieu (admettons) a créé l’homme à son image, alors l’homme créa l’ordinateur à la sienne... Ludique au premier abord mais dégénérant vite, à son image, en concurrence vitale à mort... L’homme a tué dieu, l’ordinateur tuera t’il l’homme ? Attali a sûrement une réponse à la con à cette question... Mais qu’importe, observons la suite...


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