Baston Labaffe Gaston Lagaffe 31 août 2015 11:28

Partie 3 --- Excusez la longueur, c’est qu’il en a à dire Blanrue quand il se lâche...

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Je n’osais y croire, mais je jouais le jeu et te fis faire de bonne grâce le tour de quelques-uns de mes soutiens. Tu tins à rencontrer Dieudonné à qui j’avais naguère présenté Faurisson. Je fis les présentations lors d’un dîner qui se déroula au théâtre de la Main d’Or, le 31 juillet 2010. Tu avais ri aux éclats en assistant à son spectacle “Mahmoud”, dans lequel un sketch hilarant porte sur un faurissonien pleutre éprouvant une telle trouille d’être placé sur écoute qu’il suspecte un chat de l’espionner. Pas une seconde je ne t’ai senti gêné, réticent, sur tes gardes. Après le show, entre toi et Dieudo le courant passa immédiatement au point que tu insistas, levant ta coupe de champagne, pour lui décerner un brevet d’anti-antisémitsme et le féliciter chaleureusement de son talent dépourvu du moindre soupçon de haine.

Je te mis également en rapport avec mon avocat, Maître John Bastardi Daumont, de Nice, qui avait rassemblé, depuis qu’il avait fait relaxer Faurisson pour l’affaire du Zénith, une abondante documentation critique sur la loi Gayssot, perforant et creusant chacune de ses failles. Tu étais tellement emballé que tu voulus l’inviter lors d’un congrès de l’UEJF afin qu’il y expliquât les précieuses raisons devant inciter tout homme doué d’intelligence à rejeter la turpide loi communiste. Ce dessein ne vit pas le jour. Pourquoi ?

Parce que, mon Yannou, lorsque je publiai à l’automne la liste des noms des premiers signataires de ma pétition, liste sur laquelle figurait le tien, tu te déballonnas dans un bruit de coussin péteur. Dans les moments de peur panique, on devient vite couard, et tu ne fis pas exception à la règle. Félonie pour félonie, autant aller au bout et dénier à son cerveau la possibilité d’avoir eu de coupables pensées ! Tu ne pris pas même soin de m’appeler personnellement, comme un grand garçon, pour m’exposer les raisons d’une dérobade que j’eusse pu comprendre ; non, tu fis les choses à distance, par l’intermédiaire de la petite Maria, ta fiancée canal historique que tu avais propulsée secrétaire de BHL. Cette jeune et pimpante Brésilienne, que j’avais aidée jadis à obtenir la nationalité française, me récita avec maladresse la leçon d’épouvante que tu lui avais apprise, laquelle fit à mes oreilles le bruit d’une vesse de truie :

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