Romios Romios 17 avril 2015 23:06

@medialter
L’hellènisle n’a pas besoin de conspiration ni de groupuscule obscure pour s’imposer. Personne n’oblige les Japonais à étudier Euclide, les Finlandais à mettre de colonnes Ioniennes à leurs batiments publics, les Anglais a voler les marbres du Parthénon.

L’hellenisme n’est ni dans Platon, ni dans Aristote, il est dans ce qui permet leur émergence. Si vous voulez tout de même un auteur symbolique, c’est Homère. Dabs l’Iliade, il y a l’innovation qui detéminera ce qui fait de l’hellénisme une civilisation à part : Hector monte sur les remparts de Troie pour saluer sa femme Andromaque et son fils. Son apparence horrifie son enfant, et il se décasque pour l’embrasser une ultime fois, sachant sa mort certaine.

En quoi est-ce fondateur ? Héctor est le chef des Troyens. L’ennemi des Grecs !

C’est le premier récit qui présente l’ennemi comme un homme, dans sa détresse et son humanité. Pharaon et Babuchadonosor font rédiger des textes à leur gloire et insultants pour leurs ennemis vaincus. Pas Homère. Le rois des Grecs est un politicien abject, qui a sacrifié sa fille pour voir un vent favorable à sa flotte. Il s’obstine 10 ans à faire le siège de Troie. Et c’est Ulysse qui symboliquement résout l’affaire : Il suffit de laisser le non-grec introduire l’hellenisme chez lui comme un cheval de Troie et les hauts murs qui nous séparent tomberont.

C’est ce que font les hellènes de tous tempd. Et vous en êtes un sans le savoir. 


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