Latigeur Latigeur 16 février 2015 14:24
Des conversions à telle ou telle religion, il y en a et dans tous les sens et il est bien difficile de les quantifier.

Les propagandes religieuses revendiquant telle ou telle adhésion ne nous renseignent pas objectivement sur leur importance mais sur le besoin de se rassurer desdites religions.

Un étude montre en effet que :

"L’athéisme est en progression dans le monde selon des sondages de la firme Win-Gallup International réalisés en 2007 et en 2012." 

"En France, qui figure au 4e rang mondial pour l’athéisme, les religieux représentent environ un tiers de la population (37%), un autre tiers (34%) se disant non religieux et 29%, athéistes convaincus."


"Les soubresauts violents au sein du monde islamique et la volonté de certains de l’imposer à toute force ne seraient-ils pas le symptôme d’une religion en difficulté ?

Dans le monde arabe, on pouvait certes critiquer les personnes chargées de la religion, mais critiquer la religion musulmane elle-même pouvait coûter la vie à celui qui s’y risquait, ou du moins le jeter en prison. Le mot d’ordre “l’islam est la solution” a été scandé durant toute l’ère moderne comme une réponse toute faite à toutes les questions en suspens et à tous les problèmes complexes du monde musulman. 

Mais la création de l’Etat islamique par Daech et la nomination d’un “calife ayant autorité sur tous les musulmans” soulèvent de nombreuses questions. Elles mettent en doute le texte lui-même [les fondements de la religion] et pas seulement son interprétation, l’idée même d’une solution religieuse aux problèmes du monde musulman. Car, au-delà de l’aspect terroriste du mouvement Daech, sa proclamation du califat ne peut être considérée que comme la concrétisation des revendications de tous les partis et groupes islamistes, à commencer par [l’Egyptien fondateur des Frères musulmans], Hassan Al-Banna, au début du XXe siècle. Au cours de ces trois dernières années, il y a eu autant de violences confessionnelles en Syrie, en Irak et en Egypte qu’au cours des cent années précédentes dans tout le Moyen-Orient. 

Cela provoque un désenchantement chez les jeunes Arabes, non seulement vis-à-vis des mouvements islamistes, mais aussi vis-à-vis de tout l’héritage religieux. Ainsi, en réaction au radicalisme religieux, une vague d’athéisme se propage désormais dans la région. L’affirmation selon laquelle “l’islam est la solution” commence à apparaître de plus en plus clairement comme une illusion. Cela ouvre le débat et permet de tirer les leçons des erreurs commises ces dernières années."


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe