concombres 12 février 2015 14:22

Rougeyron s’exprime à visage découvert et sous son véritable nom, pas en tant que "Barbie texane" ou "Concombre masqué".
 
Il faut être complètement inconscient des enjeux de contrôle qui sous-tendent internet pour réclamer des gens qu’ils soient transparents. En plus de ça je pourrait tout à fait intituler mon pseudo Jean-Marc De Saint Cire que je ne voit pas bien en quoi le débat changerait.
Aussi je n’ai pas été méprisant. J’ai exprimé mon désaccord radical c’est très différent. Faut-il que je police chacun des verbes que j’utilise pour ne pas vous offusquer ?
Au passage, c’est bien joué vous avez trouvé mon mot de passe. Vous voyez j’ai un esprit communautaire très développé, mon compte est ouvert.
 
Maintenant je vais vous répondre anachroniquement en allant rechercher ce que j’ai déjà écrit pour vous mettre face à votre surdité.
 
"Vous pouvez très bien douter que j’aie lu Nietzsche ou Deleuze. Et puisqu’il faut montrer patte blanche, je vais aller jusqu’à vous donner le nom de mes profs."
 
"Peut être vous etes vous contenté d’écouter certains (pas n’importe qui) vous en parler."
Ca va effectivement dans mon sens. Votre précédent commentaire témoigne d’un avis absolument impersonnel sur les philosophes en question. Spinoza = antifinalisme = déterminisme. Nietzsche = iconoclaste. Ceci est une pensée powerpoint. Peut-être l’outil de vos profs. Absolument rien de ce que vous dites ne me montre que vous ayez véritablement pensé les types en question. Mais je vous ai toujours laissé le bénéfice du doute.
 
 
N’est-il pas, à vos yeux, possible de penser l’individu ET la communauté, l’individu DANS la communauté, sans que, ni la communauté, ni l’individu ne se fassent du tort mutuellement, comme c’est le cas dans nos sociétés modernes ?
 
Je partage la quête du mythe Commun, de ce qui fait communalité , mais la nation fait partie de ses pires ennemis.

Je renchérirai en disant même que l’absolu entièreté de ma quête existentielle réside là. Tout comme l’enracinement est une question qui me tiens éminemment à coeur. Je répète donc
Malgré nos divergences Cosmiques, je partage énormément de ces analyses.
Je ne comprend donc pas comment après ces longs commentaires nous pouvons parvenir à un tel degrés d’incompréhension.
La différence étant que vous avez trouvé votre apaisement dans vos concepts nationaux. Ce n’ai pas mon cas, je n’arrive qu’à balbutier quelques formalisations.
La nation est à mon sens celle qui a détruit toute les formes les plus excitantes de communauté notre désaccord est effectivement cosmique. Peut-être n’avons nous pas la même conception du Commun. En tout cas vous vous bornez à y voir La solution Salutaire au péril libéral. Je n’y croit pas une seule seconde.
 
"J’ai dit et redis donc qu’à mes yeux un Deleuze ne récupère de Nietzsche ou de Spinoza que ce qui l’arrange, ce qui va dans son sens, celui de la "rhizomification" de la condition humaine (puisque vous en êtes un spécialiste, vous saurez de quoi je parle). (Il va sans dire que je l’intéresse surtout à la philosophie politique chez chacun de ces auteurs, j’aurais dû, peut-être, le préciser dès le départ)."
 
C’est bien sur ce point que vous vous ramassez totalement. Vous regardez des pensées qui demandent toute une vie de réflexion pour être bien digérées, par la petite lorgnette de votre vison politicienne (pas politique). Il faut vraiment n’avoir jamais plongé dans l’esprit complexe et torturé d’un philosophe pour croire que celle-ci est segmentable détachable et que l’on pourrait en prendre des parties et en laisser d’autres. Si il s’agit juste de dire que Deleuze a une lecture Deleuzienne de Nietzsche je ne voit pas en quoi cela constitue un procès. Il s’agit plutôt ( j’ éclaircit ) de dire que Deleuze est une fripouille qui instrumentalise des pensées à des fins idéologiques. Je pense et ceci explique cela, que c’est vous qui avez une lecture idéologique de Deleuze, naive qui plus est. Le rhizome comme mode de médiation sociale moderne n’est absolument pas l’idéal Deleuzien, il ne constitue qu’un sujet d’étude, tout comme la déterritorialisation. Vous idéologisez ce qui n’ai qu’une acuité intellectuelle. Je pense sincèrement que votre appréciation de ces philosophes est dupée par l’usage politique que de mauvais esprits en ont fait.
 
La question des post-moderne était peut-être un détour inutile que je n’aurai pas due initier aux vues des avis abêtissant que vous portez sur eux et de la frustration que me procure une discussion atteignant des sommets de débilité, ou des pensées sont réduites à des cacahuètes idéologiques qui vous permettent de vous situer politiquement.
 
Maintenant je m’en vais semer.
Bise.


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