concombres 11 février 2015 18:24

Foucault et Deleuze sans Bourdieu je comprend la paire, je comprend qu’on dise que ce sont des post-modernes, A la limite les gender-studies dans les méthodes quoique celles la sont inintéressantes je trouve et je fais la distinction avec l’usage politique qui en est fait qui lui est carrément à gerber.
 
Je connais la critique du supposé post-modernisme comme relativiste, déconstructeur, démolisseur de structures, démystificateur etc
 
Ce que vous (vous c’est ceux qui portent cette critique en général ptet pas vous Guegen ?) appelez le relativisme qui mène à la déconstruction c’est en fait la philosophie qui privilégie le regard porté sur l’objet plutôt que l’objet lui même considéré comme un donnée que l’on relaterait restituerait de manière objective. Ce qui amène effectivement à comprendre le savoir sur d’autre critères que sur son supposé degres de scientificité, d’objectivité et qui bouscule forcement pas mal, par définition d’idées qui font consensus que bien souvent vous appelez structures.
Mais il s’agit justement là, en tout cas la leçon que j’en tire, d’une apologie du savoir mythologique. Le savoir n’est plus ce qui décrit le monde mais ce qui le construit. C’est le perspectivisme de Nietzsche. Notre langage commun ne consiste plus à décrire un monde chosifié froid de données comme le font les économistes ou pas mal de sociologues (comme bourdieu au passage il me semble), mais notre langage commun (nos savoirs) est en fait notre manière de construire ensemble notre monde, par le regard que l’on porte ensemble sur lui.
 
Et là l’accusation de philo dévastatrice qui ne laisse qu’une société molle et désincarnée derrière elle est totalement injuste. Nietzsche est surement le plus grand pourfendeur du nihilisme, après la mort de dieu c’est une lutte contre l’abime, pour bâtir bien bien plus grand. Foucault et Deleuze doivent énormément à nietzsche et enseignent pour moi le même amour de la liberté.
Et je vois dans l’accusation intiale la peur de la liberté qui devant le désastre du désert marchand actuel en est réduit à la misère d’un imaginaire résigné à recycler les vieilleries nationales ( le côté vieille france oui qaspard ca m’énerve ). Je partage la quête du mythe Commun, de ce qui fait communalité , mais la nation fait partie de ses pires ennemis. Il a beau être un ennemie (piètre) d’un Certain monde marchand ca ne fait pas de lui une perspective souhaitable. La nation est un récit, celui d’un pouvoir. M’amuse beaucoup plus le récit des communauté moyen-âgeuses, du paganisme et de ses modalités diverses et variées selon les contrées du vivre ensemble. voila en quoi consiste mon relativisme. Trouver dans le l’histoire ce que l’on veux y trouver. Notez que les deux récits se contre-disent en un sens. L’histoire c’est de la politique. Foucault dit de l’histoire qu’elle est l’histoire du pouvoir, la nation en est. Je devine et je sais son idée de lordre je n’ai pas la même.
 
Il propose bien un modèle de société cet type, il parle qu’indirectement dans cette vidéo et l explicite plus dans d’autres, ca me plait pas du tout du tout

 


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