ffi 8 janvier 2015 13:44

Quand on se comporte de manière odieuse, il ne faut pas s’étonner de subir les conséquences de la haine engendrée. Mais toutes les spiritualités ne sont pas égales quant à ce qu’il est légitime de faire par haine. Charlie Hebdo vient de s’en apercevoir.
 
L’État peut protéger, mais jusqu’à un certain point seulement. Que peuvent des grands corps hiérarchisés compact (police, armée) face à des individus déterminés, dispersés, qui agissent de leur propre initiative ? Ces corps atteignent vite leur limites : ils sont fait pour des attaques en masse.
 
Aux États-Unis, la liberté d’expression est appuyée sur la liberté de possession d’armes : au moins quand tu attaques verbalement, tu sais que tu peux avoir à te défendre physiquement...
 
Enfin bon, ça fera des économies de protection policière pour l’État. La protection policière de Charlie Hebdo depuis l’épisode des caricatures en 2006 devait coûter bonbon, au bas mot 2 ou 3 personnes mobilisées depuis 8 ans, ce qui fait entre cinq cents milles et un million d’euros.
 
Étant donné qu’il y a quelques milliers de djihadistes en Syrie susceptible de revenir en France, et d’agir ensuite de leur propre initiative, n’importe où, n’importe quand, je ne vois pas comment l’État pourrait continuer d’assurer la protection physique de ses citoyens. Faudra-t-il alors permettre la détention d’arme pour que les gens puissent se défendre par eux-même ?
 


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