Miroreur Miroreur 6 janvier 2015 17:02

Toujours la psychologie à deux francs ... très ... féminin ça. Quel intérêt ??

Le pb avec Houellbecq (comme d’autres) c’est qu’il y a toute une armée de gens pour faire de la psycho à deux balles, l’interroger sur tout un tas de sujets sans aucun intérêt et oublier que c’est un écrivain. Ce n’est pas un essayiste, mais un romancier. Ces livres sont des fictions faits de fantasmes, de délires, le fruit de son imagination avec une sérieuse dose de cynisme ... ce sont juste des ... histoires. 

Le seul intérêt- d’un écrivain ce sont ses livres, de même que la musique pour un musicien. Mais notre époque fonctionne autrement : on consacre davantage la personne que son oeuvre. Savoir si l’artiste se came, aime ou pas la sodomie ou les tomates cœurs de bœuf n’a aucun intérêt (et si c’était si important que cela cela transparaitrait dans l’oeuvre) mais désormais (avec 8 lecteurs sur 10 qui sont des femmes ... il n’y a pas de hasard) il y a un marché pour le futile, les impressions, le états d’âme. La réaction émotive du type dont la lecture de ce livre l’aurait fait "gerber" est typique de cela.
Arrêtez d’accorder de l’importance à ce qui n’en a pas (et d’hurler à l’islamophobie comme des boeux). Houellbecq n’est pas un homme politique comme pouvait l’être Zola. C’est juste un romancier. Tout ce qu’il peut dire n’a pas plus d’importance que les positionnements politiques d’un autre (au hasard Yannick Noah, mais j’aurai pu prendre n’importe quel artiste).

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