attis attis 29 décembre 2014 01:01

"Boulanger a fédéré provisoirement des aspirations contradictoires et parfois antagonistes"
"un homme dévoré par l’ambition mais qui n’avait finalement pas du tout la stature et la vision politique nécessaire pour la concrétiser."
 
C’est vrai que, vu sous cet angle...
La boutique soralienne ressemblait à une auberge espagnole, où le seul lien entre les gens était le narcissisme débridé du gourou, qui accordait généreusement un espace d’expression aux nullités incapables de profiter par elles-mêmes des possibilités offertes par le web 2.0.
Mais la différence que je pointais est tout de même essentielle : d’un côté on a Boulanger qui s’est courageusement lancé dans l’arène politique (jusqu’à ce qu’il soit contraint de partir la queue entre les jambes) ; de l’autre un type qui jouait aux Soljenitsyne sur son canapé Ikea.
Les récents développements tendent à montrer qu’une journée d’Alain Soral ne ressemble pas vraiment à une journée d’Ivan Denissovitch...


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