funambule funambule 9 novembre 2014 16:50

exemple : un pays considérant ses ressortissants comme des surhommes (pour des raisons religieuses, historiques, électoralistes (imbrication du matériel et du spirituel en tant que justification)), s’accorde le droit d’attaquer préventivement et/ou de réagir à n’importe quelle attaque, qu’il pourra d’ailleurs provoquer lui-même.

La question déterminante n’est donc pas la réciprocité, ni l’opposition riposte/prévention, mais bien l’éthique qui anime les actions.

Autrement dit, c’est en montrant que les croyances sont farfelues que l’on peut empêcher les actions ou les réactions démesurées.

Seulement affirmer qu’il ne faut pas agir de façon injuste ou disproportionnée, ça ne suffit pas, si la motivation pour agir ainsi n’est pas atteinte.

exemple : si je veux me venger contre le fils de mon ennemi, il vaut mieux me faire comprendre que c’est illogique, néfaste, immoral, c’est à dire que c’est mauvais en soi, et pas seulement me dire que c’est interdit par un principe de réciprocité.

Enfin, je suppose que ça dépend des gens.

Je pense (détrompez-moi si vous le souhaitez) que vous avez peur de devoir abandonner l’idée de guider votre vie par une obéissance à des principes religieux.

Pour moi, les principes religieux ne dictent pas des principes moraux, mais dessinent à partir de principes éparts, la voie vers la morale à intérioriser.


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