herve_hum 6 octobre 2014 00:12

Merci pour ce rappel d’une situation qui perdure depuis 30 ans.

J’ai vécu là bas et vu ce qui s’y passe. La seule chose qui intéresse les gouvernement successif français, c’est d’assurer la paix sociale sur le littoral pour ne pas perturber la fusée Ariane. Pour les gouvernements, la priorité ce sont les créoles qui contrôles l’économie et la politique sur la cote et rien d’autre. La majorité d’entre eux ne sont jamais allé dans l’intérieur et n’ont que mépris pour les amérindiens. Christiane Taubira ne fait pas exception à la règle selon moi, elle y ajoute une forme de maternalisme, mais dans les faits, rien, que des mots. D’autant qu’à l’intérieur, le reportage oubli de mentionner que les amérindiens ne sont pas seuls, il y a les boni ou noirs marrons, dont ce Jean Bena fait partie. C’est vrai que ce Jean Bena était connu pour faire la loi à Maripasoula et terroriser les gendarmes ! L’histoire ne le dit pas, mais par la suite il y eut beaucoup moins de fait rapporté de tortures ! C’est qu’un mort ça n’a pas la mauvaise idée de se plaindre !

En fait, il était de notoriété publique que les plus grands orpailleurs et trafiquants étaient les notables du littoral.

Il faut savoir qu’avant les années 70, la France laissait une paix royale aux amérindiens et ne s’est inquiété d’eux qu’avec les revendications d’autres peuples amérindiens, notamment du Canada. Le gouvernement français a eut peur qu’un robin des bois n’aille mettre dans la tête des amérindiens de Guyane de réclamer la propriété de leur territoire devant l’ONU et mettre la Guyane à feu et à sang pour au final risquer de perdre toute la Guyane. Le gouvernement a donc résolu de les acheter en leur vendant la nationalité française, moyennant de l’argent avec lequel ils pourraient s’acheter moteur hors bord, armes à feu et alcool. Bref, une technique bien rodé depuis des siècles. Cette histoire là n’est pas raconté, mais les mêmes causes ayant les mêmes conséquences. Monsieur Cognat que l’on voit dans le reportage avait essayé de les en dissuader, mais ce fut peine perdu d’avance.

Je ne m’étendrai pas, mais la situation des amérindiens est bien pire car s’ajoute au mal social cité dans l’interview un racisme dont sont victime les jeunes amérindiens qui vont étudier à Cayenne. Mais encore une fois, la seule priorité pour les gouvernements français successif, c’est Kourou et pour cela, préserver la paix sociale avec la population créole du littoral, très jalouse de sa position. 

En tous les cas, voilà enfin une bonne nouvelle que cette plainte contre l’état français.


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