ffi 11 septembre 2014 17:21

Aussi, l’information n’est plus nationale ou locale, elle est planétaire. D’un point de vue plus socio-culturel, ce village-monde tel qu’il est maintenant désigné crée un état de fait absolument inédit dans l’histoire : un métissage inter-racial sur tous les continents, propice au modelage d’individus qui, de part leur environnement, adhéreront spontanément à cette idéologie.
 
Réflexion intéressante mais qui appelle à nuances :
Le mise en relation de population autrefois très distantes les unes des autres, donc généralement de cultures assez différentes est en effet permis par la mondialisation, c’est-à-dire par un accroissement des moyens de déplacement, mais c’est aussi un choix politique de ne pas entraver ces déplacements, voire de les amplifier.
 
Cependant, le métissage reste quelque chose de très minoritaire, et souvent accidentel, étant donné la difficulté qu’il y a de faire couple lorsque les habitudes culturelles sont trop différentes.
 
Les métis sont hésitant sur la culture qu’ils doivent transmettre, celle du père ou celle de la mère ? Les choix sont d’autant plus difficiles que la distance culturelle entre le père et la mère est grande. Ils adhèrent en général assez spontanément à l’idéologie mondialiste, car c’est un moyen de ne pas choisir entre les deux cultures dont ils sont issus.
 
De plus, le mondialisme (l’idéologie) valorise les métis car, en tant que personnalités déracinées, ils sont plus faciles à enrégimenter dans un projet d’empire-monde. Ils en sont les représentant symboliques, présentés comme une avant-garde. Mais, ça, c’est de la propagande.


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