wesson 7 août 2014 19:58

C’est ça, c’est ça. Vous en parlerez aux Argentins et aux Brésiliens, qui déjà se frottent les mains, prêt à se ruer sur ce marché. Le Brésil vient d’annoncer qu’il va augmenter sa production de poulet de 150.000 tonnes. C’est la moitié des importations Russes. 


Déjà la FNSEA vient sangloter dans les jupes du gouvernement. Et je vous raconte pas pour les Polonais : c’est ceux qui couinent le plus - il faut dire que 70% de leur exportation était en direction de la Russie. Ils vont la sentir passer, mais c’est entièrement et totalement justifié. Les agriculteurs Lithuaniens aussi, qui sont tous pendus avec des crédits maousses. C’est la Turquie, traditionnellement concurrente de l’UE qui se frotte les mains, et pas qu’un peu.

Il y a des surplus agricoles partout dans le monde. Pour les pays que j’ai cité, les importations Russes sont une formidable aubaine, et je suis tout à fait certain qu’il n’y aura aucune pénurie, ou à la marge. 

La vérité est que cette histoire va coûter très cher à l’Europe si elle veut éviter des jacqueries partout. Et plus le temps passera, plus cela coûtera un max pour reconquérir le marché.

Sans parler des conséquences en terme d’image de leadership politique que cette histoire va provoquer. Toute la classe politique Européenne se révèle tout à fait calamiteuse et incapable d’une politique autre que celle qui se décide à Washington. Si l’Europe voulait montrer à quel point elle est une mauvaise chose, elle ne s’y serait pas prise autrement. 

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