ffi 10 juin 2014 13:13

Vla’l’jean :
Si vous peinez avec les réflexions un peu longues :
Un résistant à l’oppression, ça résiste, ça ne vas pas directement se repaître du bon su-sucre qu’on lui tend.
 
Donc la diabolisation, peu importe, dès que tu résistes à un pouvoir, celui-ci te diabolise coûte que coûte : pour tuer son chien, on l’accuse d’avoir la rage. Asselineau est un quidam sans influence, il est mis sous l’éteignoire. Mais s’il en prend, il sera tout autant diabolisé, et ses ennemis chercherons le moindre pou dans sa tête pour le salir. J’avoue douter de la résistance d’un Asselineau mis en situation délicate, rien qu’en voyant sa tête quand il fait son sourire hypocrite pour faire bonne figure devant les caméras ou sur les affiches. Cela dit, cela ne peut se voir qu’en situation. Pourtant je trouve Asselineau intéressant d’un point de vue intellectuel, en conférence, devant un public acquis à sa cause.
 
En général, tant que les français sont sensibles à la diabolisation, cela signifie qu’ils n’ont pas l’âme à résister, mais à collaborer : rentrer dans le rang suite à l’injonction du pouvoir, c’est en effet accepter de collaborer.
 
Si tu as une idée précise de ce qui est juste, alors peu importe la diabolisation de ces idées ou de ceux qui les portent.
 
A vrai dire, la "diabolisation" est surtout un artifice médiatique pour empêcher l’énonciation de certaines idées dans les débats politiques. C’est la raison pour laquelle aujourd’hui, tous les thèmes politiques majeurs ne sont plus portés que par le FN, puisque le FN rappelle surtout des évidences, pendant que tous les autres partis les ont abandonnés pour éviter la diabolisation...

 

En cela, un énoncé juste doit être tenu coûte que coûte, peu importe qu’il soit diabolisé ou pas. En effet, à moyen terme, le juste paraîtra pour ce qu’il est : divin et non diabolique.


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