maQiavel maQiavel1983 11 avril 2014 12:16

S’il y’ a une chose que je ne supporte pas, ce sont ces gens qui ne sont là que pour critiquer sans rien proposer en retour , tout ce qu’ils font , c’ est rependre leur négativité et leur défaitisme !

Certains ici me rappellent cette expérience de sociologie des groupes que je connais de Morphéus :

Des groupes de lycéens ont été organisés en équipes et ont reçu pour tâche de prendre des décisions basique de direction en 45 minutes. Pour motiver les équipes, on leur dit que l’équipe qui s’en sortira le mieux sera récompensée par une somme de 100$ par personne. Ce qu’ils ne savent pas, cependant, c’est que dans certains des groupes, le quatrième membre de leur équipe n’est pas un étudiant. C’est un acteur engagé pour jouer un mouton noir, un de ces types de personnalité : 
 
1- Le pessimiste dépressif : Il va se plaindre que la tâche à remplir n’est pas amusante et va émettre des doutes concernant la capacité de réussir du groupe.
 
2- Le branleur : Il va dire que les idées des autres ne sont pas appropriées mais ne proposera à la place aucune alternative. Il dira : "Les mecs, vous avez besoin d’écouter un expert, moi ."
 
3 - L’indifférent : Il dira "Si vous voulez", et "J’en ai vraiment rien à faire"
 
L’hypothèse de départ est que même avec cette expérience, aucun de ces facteurs perturbateurs ne devrait avoir d’effet sur les groupes. Les groupes sont puissants. Les groupes dynamiques sont efficaces. De cette façon, les groupes dominent les individus, et non l’inverse. Ce qui tendrait à prouver que les gens se conforment aux valeurs et aux normes dictées par le groupe.
 
Mais Will a trouvé le résultat inverse. Invariablement, les groupes qui avaient "la mauvaise graine" se débrouillaient mal. Cela, malgré le fait que certaines personnes dans les groupes étaient très talentueuses, intelligentes et aimables. Felps a constaté que le comportement du "mauvais élément" avait un effet très significatif - les groupes avec un mauvais élément on travaillé 30 à 40% moins bien que les autres.
 
Dans ces équipes là, les gens se disputent et se battent, ils ne partagent pas d’informations importantes, ils communiquent moins. 
 
Encore pire, les autres membres de l’équipe ont adopté en partie certaine des caractéristiques des mauvais éléments. Quand il agissait en branleur, ils commençaient à agir de la même façon, quand il se montrait indifférent, ils faisaient pareil, etc. 
Ils n’agissaient pas seulement de cette manière en réponse à la mauvaise graine, mais ils agissaient de cette manière entre eux. 
 
En simplifiant, ce qu’ils ont constaté est que le pire membre de l’équipe est le meilleur moyen de prédire le résultat de l’équipe. La question de savoir comment est le meilleur membre du groupe ou comment est la moyenne du groupe ne semble pas poser problème. Les équipes avec les mauvaises personnes ont été les moins efficaces. 
Ira Glass, l’hôte de " This american life" a trouvé les résultats si ahurissants qu’il a commencé à interroger sa propre équipe de travail. 
 
« Les mauvais éléments sont si communs que ça m’a stupéfié. Vraiment, j’ai été en quelque sorte hanté par ma conversation avec Will Felps. En découvrant sa recherche, vous réalisez à quel point il est facile d’empoisonner n’importe quel groupe. Chacun d’entre nous cette semaine a du se demander à un moment ou l’autre si nous n’étions pas les mauvais éléments dans nos propres groupes. Comme toujours, la remise en question est le premier pas. Si vous ne pouvez pas dire quel est le mauvais élément dans votre groupe, alors peut-être que c’est vous. Considérez votre comportement dans votre équipe. Est-ce que vous ne glisseriez pas un peu vers une de ces mauvaises façons de faire ? »
 
Néanmoins, il y a eu une petite étincelle d’espoir dans cette expérience. Un groupe en particulier s’est démarqué. Un groupe s’en est très bien sorti, malgré le mauvais élément. Il y avait juste un jeune homme, qui était un leader particulièrement bon. Il posait des questions, engageait tous les membres de l’équipe et dissolvait les conflits. Plus tard, j’ai découvert qu’il est en fait le fils d’un diplomate. Son père est diplomate d’un pays sud-américain. Il avait cette capacité merveilleuse de dissoudre le conflit qui aurait normalement émergé quand notre acteur, Nick, montrait entièrement son comportement " branleur". Si le fait de savoir qu’un groupe peu être empoisonné si facilement et si profondément par les pires tendances d’un seul membre, cela réchauffe le cœur de savoir qu’un leader avisé, si vous êtes assez chanceux pour en avoir un, peut intervenir et potentiellement, contrôler la situation.
 
Tiré du "Citizen Handbook"

 


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