Rick Rick 28 mars 2014 10:19

La plupart des vaisseaux génèrent une chaleur facilement détectable dans l’espace, où la température atteint le zéro absolu. Le Normandy est capable de stocker la chaleur qu’il produit dans un puits thermique, situé dans sa coque. Ce système, combiné à un dispositif de réfrigération de la coque externe, permet au vaisseau de voler pendant des heures, ou de dériver pendant des jours en mission d’observation, le tout dans une totale discrétion. Cette technologie n’est toutefois pas sans risque : au bout d’un certain temps, la chaleur accumulée doit être dissipée sous peine d’atteindre des température capables de carboniser l’équipage tout entier.

Le Normandy quittant la Citadelle
Ajoutée par Megamat

Une autre caractéristique du système furtif du Normandy est le propulseur Tantale, un moteur gravitationnel deux fois plus gros que la normale. Celui-ci génère des champs gravitationnels concentrés dont la force d’attraction "entraîne" le Normandy, ce qui lui permet de se déplacer sans utiliser de réacteur exothermique.

Moteur SLMModifier Moteur SLM du Normandy
Ajoutée par Megamat

Les moteurs supraluminiques (SLM) utilisent des propulseurs à élément zéro pour limiter la masse de l’appareil et ainsi améliorer l’accélération. Ce procédé permet de dépasser la vitesse de la lumière dans le champs gravitationnel ; il est alors possible de voyager à vitesse élevée avec une dilatation temporelle négligeable.

En plus du moteur SLM, un vaisseau stellaire nécessite des propulseurs conventionnels (moteur-fusée à propulsion chimique, propulseur antiproton militaire). Sans propulsion subluminique, un vaisseau n’aurait en effet aucune puissance motrice.

Les quantités d’ézo et d’énergie requises par un moteur augmentent de façon exponentielle en fonction de la masse déplacée et de "l’allègement" que l’appareil subit. Équiper un vaisseau très massif pour qu’il puisse atteindre des vitesses très élevées s’avère extraordinairement coûteux.

Sur la passerelle du SR1 Normandy
Ajoutée par Megamat

Si le champ gravitationnel cède à une vitesse supraluminique, la catastrophe est inévitable : l’appareil revient brutalement à une vitesse subluminique et l’énorme quantité d’énergie excédentaire provoque un rayonnement Cerenkov fatal.


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