""La psyché collective de la société de consommation ferait en sorte de l’oublier, "
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Je suis d’accord, moi non plus je ne le réduirais pas à un antagonisme avec la société de consommation.
Mais la société de consommation est notre modèle économique, qu’on soit indigné ou non, et ce modèle est basé sur une conception d’un humain uniquement individuel, dont la réalisation dépendrait de lui-même, de ses choix.
Cette conception, nous la "vivons" tous car nous en avons hérité, et elle rencontre brutalement les résultats des études de Laborit, ce qui selon moi peut en partie expliquer son manque de succès populaire.
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QUestion idéologie, non seulement les résultats des études de Laborit eux-mêmes - conduisant entre autres à la conception d’un humain symbiotique - mais les déclarations de l’auteur également sont positionnables sur un échiquier des valeurs "politisables", comme l’exprime notamment cette citation :
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"Il faut propager au plus vite cette notion que l’homme "n’est" pas une force de travail mais une structure qui traite l’information et qui se trouve être également une source nouvelle d’information. Qu’une partie de celle-ci lui serve à transformer la matière et l’énergie et aboutisse à la création d’objets, que ceux-ci aient avant tout une valeur d’usage, avant d’avoir une valeur d’échange, cette dernière assurant d’abord le maintien de la dominance, est admissible. Mais que cette information que sécrète son cerveau imaginant lui serve exclusivement à produire des objets, des marchandises, c’est là qu’est l’erreur fondamentale qu’ont entretenu les idéologies socio-économiques contemporaines."
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Il parle bien de "marchandise". La société consummériste est un société essentiellement productiviste.
Et un des bouts que je comprend de sa réflexion sur l’"Eloge de la fuite" est que la société actuelle est déficiante en capacité d’aborder l’humain dans sa globalité et accentue par ce manque la violence des rapports de force qui, autrement, n’en serait pas moins existant, mais moins violents.
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Tout chez Laborit conduit à une réflexion sur la société dans le sens d’un progrès social, qui - et c’est là que résiderait la puissance de ses idées - ne partirait plus de la façon dont l’homme se rêve idéalement mais de la façon dont il est capable de se comporter réellement.
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C’est aussi en ce sens que je faisais le lien avec le spinozisme.
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