QaviQeQuarQo QaviQeQuarQo 25 février 2014 19:04

ça fait toujours du bien de casser les idées reçu sur des périodes diabolisées par l historiographie populaire, d entendre que la monarchie de droit divin n était pas un affreux totalitarisme avant l heure, qu il y avait bien de la "vie démocratique" au moyen age, peut être même plus qu aujourd’hui par certains aspect....




Sinon, j aime bien le dernier passage :
"La démocratie ne détruit pas la figure du chef, elle la multiplie..."

Bien que je ne sois pas d accord avec la suite :
"une vision transcendantale du chef exclue toute option démocratique"
l auteur ( yves cohen) y prend pour démocratie ce qui est en réalité une pure aristocratie, on multiplie les chefs, autrement dit on multiplie les aristocrates, des "chefs ordinaires et normaux"
Dans ce cas oui, il a raison : "une vision transcendantale du chef exclue toute option aristocratique"

Mais le sous entendu sous son affirmation est que avant la sociale démocratie, la république élective ou la démocratie de marché (appelez la comme vous voulez),
il y avait donc moins de chefs, moins de hiérarchie donc plus d égalité entre les individus tous sous la tutelle d UN seul grand chef.


Plutôt que de courir comme les chouardiens après la chimère de l égalité politique parfaite, ne serait ce pas la méthode optimum d un semblant d égalité entre les citoyens ?

 tel que certains anarchistes l avaient compris en s alliant avec l action française au début du XXeme siecle.
ou 

tels que l ont compris les socialistes bolivariens en développant un pouvoir présidentiel fort laissant l espace a une plus grande participation populaire arrivant a faire du Venezuela une dictature pour les uns (pouvoir de chavez-maduro tres fort) 
tout en étant un des pays les plus démocratique du monde pour les autres ( prise de décisions locales, référendum révocatoire des élus, référendums législatifs, constitutionnels, anulatoire....)

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