Latigeur Latigeur 20 février 2014 16:37
E. Gueguen

Concernant la crise dans le monde occidental, elle est d’abord économique et excusez moi de la considérer comme plus policée, moins sanglante moins grave que celle qui sévit en Egypte, en Syrie, ou en Ukraine, par exemple....
Elle tient à l’émergence d’un nouvel ordre du monde où l’Occident perd peu à peu sa place de puissance dominante et où la croissance devra peu à peu se limiter.

Vous caricaturez la situation et ce que je dis pour asseoir votre argumentation, je ne suis pas "sensible à la belle harmonie des commissions rendant rapport sur rapport", la formule que j’emploie indique plutôt un trop-plein et un usage a mon avis excessif du renvoi vers les experts.

Vous me parlez des voix dissonantes sur internet, mais j’espère qu’il ne vous aura pas échappé qu’internet n’est pas le tout des débats politique et de l’opinion publique ?
Des voix sont dissonantes en effet mais elles le sont autant entre elles que face aux pouvoirs installés, non ? 
Elles sont en gros d’accord sur un début de déconstruction mais quand il s’agit de définir le détail des causes, c’est déjà moins facile, quand à proposer un projet alternatif susceptible de réunir suffisamment d’acteurs pour lui donner quelque chance de s’imposer.....

S’agissant du mariage pour tous, il a divisé les français et heurté profondément certains d’entre eux, s’il y avait eu référendum, l’émoi et l’amertume aurait été les mêmes d’un coté ou de l’autre. Je peux juste supposer que le pouvoir socialiste éprouvait le besoin de réaliser au moins une des promesse du candidat Hollande et de faire diversion en situation d’échec économique.

S’agissant des technocrates, je ne vous prête aucun propos je vous dit l’impression que j’ai eu à vous lire, mais je voudrais que reprendre la définition que vous en donnez

" Le technocrate est celui appointé pour un savoir", diable diable ça fait du monde ça, et je me trompe peut-être mais la plupart des savants ne font-ils pas partie de ces personnes qui sont appointées parce qu’ils disposent d’un savoir et le mettent au service de l’Etat et ses services ou d’une entreprise privée ?


 "prenant des décisions afférentes", moi j’aurais dit proposant des décisions ou même proposant des éléments de réflexion permettant de prendre une décision....

"et qui, ses revenus aidant, n’aura pas à vivre les mécomptes de ses propres décisions prises dans l’espace public", dans un domaine que je connais bien, j’ai vu à plusieurs reprises des directeur, se faire radier à la suite de décision ayant entraîné un "mécompte" pour l’établissement public qu’ils dirigeaient et les technocrates de Bercy qui ont préparé les décisions d’augmentation d’impôts y ont été assujettis comme les autres, je trouve que votre définition fleure bon le populisme simpliste.

Que nos démocraties et nos société en reviennent à plus d’austérité et de partage des biens disponibles est une nécessité. Les voies pour parvenir à ces résultats ne peuvent se résumer pas à un recours à des amateurs passionnés, le risque étant d’avoir surtout des passionnés du pouvoir, et les questions restent : qui les désignera et de quoi vivront-ils ?

Ceci dit, ce n’est pas le fait de payer un médecin qui rend ses conseils néfastes à à santé de ses patients, ce sont en dehors de la qualité de son talent et des ses connaissances, d’éventuels conflits d’intérêt. Il est bien évident qu’il ne faut pas permettre à un médecin de recevoir des cadeaux des laboratoires ou d’être appointé par un laboratoire surtout s’il siége dans une commission chargée d’agréer de nouveau médicaments.
Et que le client guérisse ou décède, effectivement le médecin sera payé car il faut bien qu’il vive pour continuer à essayer de soigner.


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe