ffi 19 février 2014 23:18

Intéressante discussion,
où l’on voit que le consensus et le conformisme sont consubstantiel aux principes démocratiques. Après-tout, la pensée unique est belle est bien une réalité sur nos médias (sauf sur internet où l’anonymat garantit des prises de position non conformes), et il faut bien en rendre raison.
 
Tout se vaut-il ? Non...
Mais faut-il se plonger dans l’introspection avant de critiquer ?
C’est un peu ce qui se passe en fait (autocensure).
Il faut prendre les choses en amont.
 
Notre démocratie pose en principe la liberté et l’égalité et propose d’adhérer à l’opinion générale comme but.
 
Déjà, notez que c’est irréaliste au plan des principes.
Il ne saurait y avoir de liberté absolue : tout n’est pas permis.
Il ne saurait y avoir d’égalité absolue : tout ne se vaut pas.
C’est en soi étrange de poser des principes faux en point de départ.
Tout le monde le perçoit. Donc la démocratie implique d’abandonner une part de son intelligence du réal. C’est de l’idéalisme.
 
Enfin, pour ce qui concerne le but, adhérer à l’opinion générale, c’est un peu comme signer un chèque en blanc, dont tu ne connais pas encore le montant...
 
Souvent, je pense que la démocratie c’est le système où tout le monde se mêle de tout mais ou personne n’est responsable de rien.
 
Je crois que c’est de là que vient tout le mal.
En fait, il ne faut poser ni la liberté, ni l’égalité en principe,
il faut poser la responsabilité.
 
Chacun son rôle,
chacun sa fonction,
chacun sa place,
chacun fait du mieux qu’il peut.
 
Chacun chez soi et les vaches seront bien gardées.
 
Je m’étonne de plus en plus de l’aspect lisse et terne des personnalités engendrées par la démocratie. "Ne pas faire de vagues" dit-on dans les administrations. Farage disait de Van Rompuy qu’il avait "un charisme de serpillère humide"... Belle image. Jean Gabin disait à Michel Audiard qu’il était "une poignée de flotte".
 
Beaucoup de liquide dans ces expressions.
C’est comme si la démocratie liquéfiait les personnalités.
 
Jésus a dit que l’homme est le "Sel de la Terre".
Mais aujourd’hui l’homme est bien fade.
 
Ce sont les personnalités fortes, fermes, originales, épicées, qui sont le "Sel" de la société. Ce sont eux les meneurs, les ferments, les catalyseurs de la société de demain.
 
Mais aujourd’hui, toute personne est fade. Normal, tout le monde se mêle de tout, tout le monde t’emmerde dès que tu fais un pet de travers, et de préférence par un coup de poignard dans le dos ! On peut plus rien dire...
 
Telle est la démocratie, c’est l’oppression générale de toutes les personnalités, leur désintégration, leur liquéfaction.
 
Il n’y a que les menteurs, les enculés, les faux-culs qui sont favorisés dans ce système.


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