herve_hum 15 mai 2014 09:26

Le miQnet et maQiavel

C’est vieux comme le monde mais chaque pays privilégiera toujours ses propres intérêts, ce qui amènera une compétition de fait. Le terme même de "coopération internationale" est un leurre car, en pratique, c’est toujours le plus fort qui impose sa loi aux autres. Et il en a toujours été ainsi ! (L’Union Européenne a toujours eu pour objectif une coopération entre les peuples et on voit où on en est aujourd’hui...).

Je comprend ce que vous voulez dire, toutefois il y a au moins deux mais,

Premièrement, le principe de la coopération est que tous le monde trouve son intérêt, sinon il n’y a pas coopération. La mondialisation voulu par l’élite dirigeant ne parle pas de coopération, mais de concurrence. En sommes, ils proposent de faire un traité de paix pour se faire la guerre économique ; Mais cette dernière est un leurre, le but étant d’asseoir la domination d’une classe sur les autres. Donc, la coopération est celle des élites contre les autres classes sociales. C’est ce type de coopération que l’UE à mise en place, mais en faisant croire aux peuples qu’il s’agissait d’une coopération des peuples. Sauf que la réalité consiste bien à mettre les salariés en concurrence et non en coopération. le fédéralisme a en principe, pour but de redistribuer les écarts de richesses entre ses membres, mais l’exemple US montre que ce n’est plus son but dans le modèle économique actuel.

deuzio, la mondialisation politique est un fait nouveau de l’histoire, qui ne trouve pas d"’exemple dans le passé. Ce qui signifie que les pays de la planète se sont toujours trouvés avec des frontières extérieures, soit connus ou inconnus (océan). donc plat. Mais pour la première fois, le monde apparait comme circulaire, avec toutes les frontières connus, même si en certains points il existe encore des conflits, la plupart des pays et surtout des grandes nations se reconnaissent dans leur frontières propres.

Donc une situation nouvelle, dont la principale caractéristique est d’inverser le rapport de grandeur. C’est à dire, que le monde passe de l’état d’une conscience exogène, les uns contre les autres, à une vision endogène, les uns avec les autres...

Et là, c’est une véritable révolution évolution de la conscience générale.

Il faut bien comprendre que ce que dit Attali est exact, mais ce qu’il oubli sûrement, c’est qu’on peut douter de la volonté réelle des dirigeants de faire une véritable mondialisation, mais plutôt de revenir à un glacis géopolitique entre d’un coté l’occident et la partie de l’Asie la plus avancée, contre la Russie et la partie de l’Asie la plus attardé. Car il faut maintenir coûte que coûte la peur et la menace sur les populations pour garder le pouvoir sur elles. En effet, la nécessité de chef naît de la guerre ou menace et se meurt par la paix. Cet aphorisme est valable aussi pour la guerre économique ou concurrence. Dans une entreprise autogéré par ses salariés, le problème n’est pas la production, ni la recherche, mais la concurrence. Par nature, un ouvrier n’a pas l’esprit vindicatif, agressif ou guerrier pour savoir se battre face à la concurrence. De plus, il ne s’agit pas de détruire l’esprit de compétition, ni du mérite, mais de changer leur dynamique et surtout, de déplacer le centre de gravité, qui n’est plus la concurrence, mais la coopération où la compétition vise alors à trouver les solutions aux problèmes ou choix des citoyens. Une publicité de création des produits inversés, dans le même style que ce qui se développe par l’internet, c’est à dire ou l’offre est celle des projets et la demande, le choix des projets élus. Etc...

Une véritable paix mondiale signerait donc la fin de cette ploutocratie. C’est mécanique ! Mais ne signerait pas la fin de l’aristocratie, ni du capitalisme, sauf qu’il serait attaché dans l’espace-temps à la personne.


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