ffi 11 février 2014 05:00

En vérité, si l’on regarde précisément, une société ne peut être fondée que sur des familles.
 
Pour l’enfant qui naît, la société est extérieure à la famille. Ce n’est pas la société qui nourrit l’enfant, c’est sa famille. L’enfant s’inscrira dans la société selon le rapport entre la société et sa famille.
 
La société subsiste par une reproduction régulière de la population, ce qui implique que des familles lui préexistent.
 
L’ancien régime est familial, la tête de l’État reposant sur une famille dynastique.
Une grande partie des transmissions culturelles s’y faisait directement dans les familles et ceci est bien entendu toujours le cas. La transmission sociale, qui se fait via l’école, n’est qu’un supplément à la transmission familiale qui reste le mode de transmission essentiel (du simple fait de l’amour entre enfants et parents).
 
Les "réformateurs" de la société sont pris dans une contradiction.
Ils comprennent bien que la société a pour sous-bassement la famille, mais voulant "réformer" la société, ils estiment que l’obstacle à ces "réformes" est la transmission familiale (qu’ils jugent pourvoyeurs de "stéréotypes"), et cherchent donc à y substituer une transmission purement sociale, via l’école. En gros, on assiste à un bourrage de crâne massif, dont le contenu est décidé dans quelque officine d’État.
 
Ces "réformateurs" placent volontairement la transmission sociale en contradiction des transmissions familiales, ce qui est une manière d’opposer société et familles.
 
Or comme la société ne peut se fonder que sur des familles, si la société contredit les familles, les familles contrediront la société, et donc c’est pour la société aller à sa perte, car plus rien ne la soutiendra. L’État se croyant propriétaire de la société l’emmènera ainsi à sa perte.
 
Ce qui est organique est plus fort que ce qui est organisé.


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