ffi 1er février 2014 18:53

Faites l’Amour, pas le Zemmour ?
 
D’une, je ne sais pas si Zemmour raconte-ça
De deux, s’il le racontait, cela pourrait être de la provoc, il adore ça.
De trois, Zemmour est Zemmour, moi je suis moi, et je ne suis pas Zemmour.
 
L’homme tend à protéger ce qu’il aime.
Quand ce qu’il aime est menacé, il se sent le devoir de le défendre et il en a bien raison. La femme aussi ce sent ce devoir, mais c’est sûr qu’elle n’emploiera pas les mêmes moyens. La femme usera plutôt de sa ruse, quand l’homme usera plus facilement de sa force.
 
Vous vous rendez-vous compte qu’il serait stupide pour une Nation de promouvoir la faiblesse de ses hommes ? Mais comment se défendrait-elle alors ?
 
Cela dit, c’est un très vieux problème, posé depuis l’antiquité. La politique exige que les hommes soient doux, pour une question de convivialité (la politesse), mais elle exige aussi d’eux qu’ils soient forts, pour une question de protection et de sécurité. Comment résoudre ces nécessités contradictoires ?
 
Notez que cette douceur et cette force ne sont pas nécessaires en même temps, quand tout va bien l’homme doit être doux, mais quand tout va mal, il faut qu’il soit fort.
 
Or si l’homme est faible, il sera certes doux, mais il n’aura pas la force au moment opportun. Cet homme ne sera donc pas doux, mais mou.
 
Donc il faut que l’homme soit fort et qu’il en ait la complète maîtrise, ce qui implique la maîtrise de ses nerfs, de manière à pouvoir ne pas en user quand elle serait néfaste (sinon ce serait une brute épaisse). Être doux comme un agneau si nécessaire, être fort comme un boeuf au besoin. C’est comme savoir marcher doucement et savoir courir vite.
 
La pensée unique ne fait pas l’apologie de la douceur,
mais l’apologie de la mollesse.

 

La douceur correspond à une volonté de ne pas user de la force.

La mollesse correspond à une incapacité d’user de la force.


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