un primate un primate 27 janvier 2014 11:09

Caroline Fourest est une Torquemada de la bien-pensance totalitaire moderne.


Profondément traumatisée par la société patriarcale (qui n’existe pourtant plus) elle ne cesse de se venger des humiliations que sa condition homosexuelle lui a fait subir.

Elle cherche donc à imposer la dictature communautaire victimaire. Et elle y parvient. La caste médiatique étant unanimement acquise à cette vision du monde et tentant de l’imposer au public réfractaire.

Le pouvoir est aux ex-opprimés (les femmes, les homos, les juifs, les étrangers). Les autres (en gros, les hommes blancs non gauchistes) n’ont qu’à subir. Ils sont punis pour les crimes de leurs aînés et ceux qu’ils commettraient s’ils avaient encore le pouvoir.

C’est un moyen de domination habile puisqu’il joue sur les ressors de la culpabilité. Au fond, le pouvoir c’est ça, ça a toujours été ça : manipuler le peuple par la culpabilité. Les pauvres sont pauvres car coupables de bêtise et de paresse. Les hétéros sont des violeurs en puissance coupables de concupiscence. Caroline Fourest se réserve le droit de cuissage. Les femmes entre elles !

En même temps, cette vision du monde est l’avenir. Dans un monde de plus en plus rationné (pas seulement rationnel), un monde surpeuplé, limité, cette nouvelle dictature est logique. Car elle limite les naissances. Elle limite les possibilités d’expansion de l’individu et des masses.

Aldous Huxley n’a rien inventé, il n’a fait que décrire l’inéluctable. La transformation de l’humanité en fonction des ressources matériels du monde. On aura beau combattre cette transformation, on aura beau regretter les temps anciens, ça ne sert à rien. 

Le pouvoir le sait, lui qui a toujours un temps d’avance. Caroline Fourest le sait. Et c’est pourquoi elle est la prêtresse du monde d’aujourd’hui, la prophétesse du monde de demain. Qu’on le veuille ou non.



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