
Franchement quand je vois la classe dirigeante d’aujourd’hui, l’ex banlieusard que je suis a bien plus de respect pour les aristos , des gens capable de s’ affronter physiquement pour laver leur honneur , c’ est admirable , je vous le dit cette association fera des émules dans les cités.
Des commentaires sacrément gratinés sur l’article de Lugan :
« Je ne puis
qu’abonder avec la proposition du professeur Lugan. Pour m’être moi-même battu
en duel - mais pas pour raison de presse : j’ai en effet toujours eu à cœur de
ne me battre qu’avec mes pairs et de décerner au journaliste bien-pensant le
traitement qu’on réserve d’ordinaire aux gens de peu, c’est-à-dire la rossée
par ses laquais, - je puis affirmer que cette saine pratique sportive a pour
triple effet purgatif de vider l’abcès d’une querelle qu’autrement la justice
républicaine rendrait interminable et, pour ainsi dire, bourgeoise ; d’extirper
en vous toute velléité de violence ultérieure (en d’autres termes, de vous
soulager un bon coup) ; et enfin, de débarrasser la société de toutes ses
scories inutiles (pour peu, évidemment, que vous remportiez l’assaut).
Bien
entendu, le duel ne s’entend qu’entre gens de bonne compagnie. Le grand nombre
de butors, de malotrus, de paons, de singes, de germanopratins en un mot, rend
nécessaires des techniques dont le seul duel, activité ô combien noble et
élitiste, serait impuissant à venir à bout. Une technique notamment me vient
tout naturellement à l’esprit - une saine tradition portée à son pinacle au
cours de la guerre de Trente ans (s’il faut en croire le témoignage graphique
du grand Callot), et qui aurait pour double avantage d’apporter une agréable
décoration aux arbres des Champs-Élysées en période de Noël et de faire
redémarrer l’activité des Corderies royales de Rochefort ».
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