La presse est en danger, non seulement à cause de la déforestation mais surtout parce que les lecteurs deviennent de plus en plus stupides, faute à l’éducation nationale et la télé réalité. Une part importante et non négligeable des lecteurs préfèrent écouter les théories du complot sur ce que l’on ose appeler de la presse, virtuelle, sur ce média qui remplace le minitel et que l’on appelle le net, qui est un épiphénomène à la mode, rien de plus.
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Pour endiguer ce flot hémorragique on ne saurait trop conseiller au gouvernement de limiter rapidement l’accès de certains sites internet, afin de préserver la qualité de l’information papier, pour que celle ci ne soit pas submergée par les rumeurs et les légendes urbaines, comme c’est le cas en ce moment. Ce qui aurait pour effet de 1 : redresser la situation financière des principaux organes de presse officielle, et de 2 : remettre le lecteur sur le droit chemin de l’information vérifiée, fiable et incontestée.
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Car comme le dit l’inverti aux deux boucles d’oreilles sur le plateau de Taddéï, ce qui nuit à la qualité de l’information, c’est le manque de rentabilité de la presse officielle qui doit faire face à la concurrence déloyale d’internet, mais surtout au fait que le lecteur, séduit par une déformation d’une réalité qu’il trouve trop austère et routinière, préfère aller s’encanailler avec des théories dignes des mauvais épisodes d’x files et se jetter, c’est un fait sociologique hélas trop bien compris, dans les pattes des premiers gourous qui passent afin d’oublier leur misérable quotidien. Le lecteur a ainsi l’impression de s’improviser journaliste et avec internet a aussi l’illusion par le côté interactif de ce média, de devenir un investigateur chevronné autant qu’expert historien, économiste, théologien, géopoliticien, psychologue, biologiste, physicien, justicier, policier, notaire, avocat, procureur, juge et politologue en deux coups de clics sur des vidéos youtube.
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On vit une époque extraordinaire où le moindre inculte se prend pour Sherlock Holmes, Albert Einstein, Maurice Allais, avec la tribune indécente que lui offre la possibilité de s’exprimer publiquement comme la plus légitime personnalité médiatique, sans bouger de son fauteuil.
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Il est temps que cela cesse. Et que les choses reviennent dans l’ordre avant que cela ne dégénère en une soupe incontrôlable de citoyens désorientés par tant de cafouillages idéologiques inspirés par les nouveaux prophètes autoproclamés 2.0.
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Vive la presse libre, vive le corps des journalistes, vive la charte journalistique, et que soient préservés à tout prix, les privilèges de ces êtres d’exception au service de l’information, de la Vérité et du peuple.