O Scugnizzo O Scugnizzo 17 novembre 2013 19:51

Dans l’absolu bien sûr je ne peux être que d’accord, mais il n’empêche que je ne vois pas en quoi se surpasser soi-même peut être bénéfique pour la collectivité, tu t’es surpassé et ça n’a pas servi à ton voisin. L’effort je vois, mais l’effort et la compétition ne sont pas forcément corrélés, d’autant plus que si chacun agit pour soi on perd la force collective (Proudhon), ce que Marx appelle en économie capitaliste la plus-value qui a tant enrichi les capitalistes. Le premier demandait si 100 hommes peuvent faire une pyramide en 2 jours, est-ce qu’un homme (fut-il en compétition avec les autres, pour rester dans le thème) peut construire une pyramide en 200 jours ? La compétition, j’en suis toujours plus convaincu, n’engage en rien le progrès. Elle peut servir à reproduire de la structure sociale, comme chez la plupart des sociétés améridiennes, où le plus généreux (qui doit également savoir parler) accède au statut de chef à partir d’une relation réciproque, c’est-à-dire empêcher le politique de transcender le social en restant dans la réciprocité, mais, en temps de paix, pas vraiment plus.


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe