ffi 8 novembre 2013 17:27

Le contingent désigne plutôt qui "fait contact".
Nous parlons d’un contact avec la réalité.
La prudence, c’est donc cette faculté de discerner le Vrai dans les buts et les moyens, lorsque nous sommes placé au contact avec une réalité qui s’impose à nous. Elle ne se révèle donc pas seulement utile dans l’urgence, mais on en a besoin dans l’urgence.
 
Considérer cet exemple :
Vous voyez un homme qui git au sol, avec un fil électrique à proximité.
Il vous faut intervenir rapidement.
Mais la prudence veut que vous coupiez d’abord le courant.
C’est ce que l’on apprend dans toute formation au secourisme.
Eloigner le danger avant d’intervenir.
 
Pour tout dire, j’avais un peu indument étendu la notion de prudence à celle de toute vertu.
Mais je me suis trompé. C’est bel et bien une faculté de l’intellect (mais non contemplatif, ce qui montre bien que l’on n’a pas tout son temps pour réfléchir).
 
Je réagissais surtout à l’idée dénoncée par David Edouardo que
"la prudence dépendrait des circonstances."
 
Plus exact serait de dire que
"la prudence implique de considérer les circonstances"
 
C’est en cela que l’on ne peut pas donner à priori une définition précise de ce qui est prudent ou imprudent dans le cas général, car si jamais on en donnait, celui qui appliquerait ces règles négligerait d’être attentif aux circonstances et serait donc imprudent.


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