Éric Guéguen Éric Guéguen 18 septembre 2013 14:48

@ Caracole :
 
Dont acte, la balle au centre.
 
Au sujet d’Aristote, l’effet est voulu, j’ai dit moi-même qu’il était certainement quelque peu "esclave", sur certains sujets, des "préjugés de son temps". Il n’empêche qu’il est l’un de ceux, à l’instar de son maître, à s’être le mieux évertué à s’en déprendre et à parvenir à des raisonnements sur lesquels le temps n’a pas prise.
Il est peut-être exagéré de dire que la philosophie n’est qu’une immense note de bas de page d’une œuvre de Platon, mais le simple fait que l’idée soit évoquée doit faire réfléchir : les Grecs sont à la philosophie ce que les nombres sont aux mathématiques. Ceci n’est pas le cas de nombreux penseurs modernes qui, en ayant constamment à l’esprit l’historicité, se sont eux-mêmes condamnés à être éphémères. Les Grecs, eux, ont pensé l’universel de manière spontanée, comme allant de soi.


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