Al West Al West 29 juin 2013 15:50

Entièrement d’accord sur la paranoïa d’Hillard sur certains aspects, notamment lorsqu’il voit systèmatiquement en la constitution de blocs supra-nationaux l’avancée de l’oligarchie, comme pour l’OST, l’OSTC ou l’Union des pays d’Amérique latine.
 
Le pessimisme d’Hillard n’est pas ce que j’aurais critiqué le plus en revanche, car il y a bien des raisons d’être pessimistes. En revanche - je parle en tant qu’agnostique, évidemment, et ça ne plaira sûrement pas - toutes les allusions à ce qui relève de la religion (Dieu, les anges gardiens - de chez Jovanovic) ou à l’eschatologie (que je trouve quand même intéressante parce qu’elle éclaire les projets politiques de certains croyants) pour sortir de cette situation m’irritent passablement. Là-dessus, un bon point pour Asselineau.
 
Mais là où le bât blesse, c’est quand Asselineau explique l’encerclement actuel de la Russie par le service des intérêts des États-Unis. Ça n’est évidemment pas comme ça qu’il faut l’interpréter : dans les années 1990, quand Gorbatchev, Eltsine et leurs petits copains oligarques démantelaient la Russie, les États-Unis n’avaient aucun problème avec la Russie. Tout simplement parce que les minorités actives (je fais du cousin et de la cerise à n’en plus finir décidément) qui contrôlent les États-Unis notamment ont entre autre projet l’abolition des frontières. Et les États-Unis ne sont que le bras armé de cette lutte : l’écrasement de ceux qui défendent le modèle d’une nation forte non diluée dans un gouvernement mondial, dont la Russie actuelle.
 
Comment Asselineau explique-t-il les accords transatlantique et transpacifique négociés par les États-Unis ? Pas tellement dans l’intérêt de la nation tout ça.


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