toug toug 29 juin 2013 17:25

"Moi mon modèle est celui des sociétés primitives que Clastre a décrit, dans lesquels existait une composante traditionnelle très puissante qui produisait du commun mais qui empêchait en même temps l’émergence du pouvoir.

Est-ce que c’est progressiste ? Réactionnaire ? Oui et non et les deux à la fois" C’est réactionnaire ca. Tu arrives quand même à transformer la réaction en progressisme pour défendre ton point de vue. T’es qd même magique parfois lol. ( La réaction désigne la politique prônant et mettant en œuvre un retour à une situation passée réelle ou fictive, selon le point de vue, révoquant une série de changements sociaux, moraux, économiques et politiques. ) 

"Oui et non et les deux à la fois dans ce sens que l’individu n’existe pas en tant que tel, il est une personne qui appartient à la communauté " Pour moi l’individu existe en tant que tel c’est une évidence scientifique ( il est  son corps. Il est ce que les atomes le font être. )

 et pour moi on peut reconnaître son existence sans forcément tomber dans la défense de l’égoïsme ou de l’atomisation individuelle mais en pensant que cette reconnaissance est nécessaire à la construction d’un commun le plus décent possible. C’est comme avec la liberté et ce qu’en disait Bakounine : 
« Je suis un amant fanatique de la liberté, la considérant comme l’unique milieu au sein duquel puissent se développer et grandir l’intelligence, la dignité et le bonheur des hommes ; je ne le suis pas de cette liberté toute formelle, octroyée, mesurée et réglementée par l’État, mensonge éternel et qui en réalité ne représente jamais rien que le privilège de quelques-uns fondé sur l’esclavage de tout le monde ; non de cette liberté individualiste, égoïste, mesquine et fictive, prônée par l’école de Jean-Jacques Rousseau ainsi que par toutes les autres écoles du libéralisme bourgeois, qui considère le soi-disant droit de tout le monde, représenté par l’État, comme la limite du droit de chacun, ce qui aboutit nécessairement et toujours à la réduction du droit de chacun à zéro.
Non, j’entends la seule liberté qui soit vraiment digne de ce nom, la liberté qui consiste dans le plein développement de toutes les puissances matérielles, intellectuelles et morales qui se trouvent à l’état de facultés latentes en chacun, cette liberté qui ne reconnaît d’autres restrictions que celles qui nous sont tracées par les lois de notre propre nature. Ainsi, à proprement parler, il n’y a pas de restrictions, puisque ces lois ne nous sont pas imposées par quelque législateur du dehors, résidant soit à côté, soit au-dessus de nous ; elles nous sont immanentes, inhérentes et constituent la base même de tout notre être, tant matériel qu’intellectuel et moral. Au lieu, donc, de trouver en elles une limite, nous devons les considérer comme les conditions réelles et comme la raison effective de notre liberté.  »


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe