Loki Loki 26 juin 2013 23:20

De toute façon, il faudra bien dire ce qui est, et que je n’ai pas encore vu dans les discussions sur ce sujet, je vais donc essayer de m’y coller, j’ai un peu de temps devant moi avant que ma chérie ne rentre de son cours de Krav Maga...

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Ces discussions sont stériles, car au delà des idées politiques, il y a des individus qui ont une tendance à la violence, et se cherchent une excuse pour cogner, en découdre quand ils sortent de chez eux, et par le fait de besoin d’appartenance à un groupe, inhérent au genre humain, pour la plupart, du contexte sociétal, éducationnel, ces gens pour qui la violence est un hobby, un besoin, se cherchent un clan, un gang, qui va dans le sens de ce qu’ils croient leur convenir, alors selon les facilités de proximité et des potes directs ça peut être un gang de chicanos, une bande de skins, d’antifas, de supporters de foot, de LDJ, de hooligans, de gros beaufs du samedi soir, de bikers, de kaïras, de n’importe quoi, pourvu que ces gens là, quand ils se coiffent ou se sapent devant leur glace avant de sortir de chez eux, rentrent.... ou pas, le lendemain de leur virée avec la satisfaction du devoir accompli, avoir bastonné quelqu’un, après les idéaux sont souvent des excuses pour que cette violence, trouve une cause, un but.
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Ce qui les empêche, à ces gens là, de se remettre en question quand à ce besoin de violence, cet exutoire pour régler ce qui est la cause des cause chez la plupart des gens aux penchants violents à savoir, un mal être personnel et intérieur, pour x ou y raisons... Et faut bien avouer que le monde dans lequel on vit, est loin d’être étranger au fait que les gens pètent les plombs, enfin l’humain a encore bien du chemin à faire avant de se considérer sorti des cavernes et des grottes de Lascaux.... Mais non Julie, je parle pas de toi, rendors toi....
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Voilà, c’est ce que j’ai pu constater comme dénominateur commun dans la plupart des gens violents qu’il m’est arrivé de côtoyer, abstraction faite de toute idéologie étrangère au fait qu’ils soient de toute façon violents... Tout en prenant en considération, les différences sociales, lutte des classes, immigrations, déracinement, destins brisés, faute à pas de bol de ne pas se nommer Abitbol mais Dupond ce qui reste une joie en soi, si on s’est pas fait sodomisé par un curé campagnard qui nous aurait mis la pâtée si on avait parlé du cierge Pascal dans le cul pour communier... Et toutes ces souffrances contemporaines, conséquentes de nos sociétés actuelles occidentales de consommation de masse, où les êtres sont des citrons pressés par des hommes trop pressé de se faire une montagne de profit au détriment des valeurs humaines, au détriment des règles naturelles, en soumission à la folie de la fièvre de l’or, de l’immédiateté, du plaisir fast food, des êtres kleenex, des informations trop nombreuses pour la nécessité de les analyser à froid, le recul nécessaire à la raison, la génération du buzz, du zapping et des émotions interchangeables, ne peuvent connaître que la confusion, la déroute, si elle est en manque de repères solides, au milieu de ce monde photoshopé ou la réalité se mélange au virtuel, comment distinguer encore le vrai du faux, le silicone de Nabilla avec une poitrine de maman naturelle ? Du poisson pané ou du poisson pêché la veille ? Du virtuel du réel ? De l’humain de l’inhumain ?

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On est pas encore prêts à être humain, trop humain....

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Et si on disait stop à cette folie, et si on s’asseyait pour discuter au coin du feu ? Et si on arrêtait la machine pour réfléchir, repartir sur des bases plus saines ? Et si ... Et si nous redevenions nous mêmes ? 
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Non j’déconne... T’façon il est trop tard, let’s rock : 

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Peace, love and Pitbulls... 


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