maQiavel machiavel1983 11 juin 2013 16:29

Je viens de finir la vidéo, grand merci je crois que je vais chercher le bouquin !

Il y’ a pas mal de choses qu’on peut tirer dans cet article et dans ces expériences :

Le déterminisme social : Plus les conditions environnementales du milieu sont difficiles, plus les interactions deviennent violentes. Plus les individus sont nombreux, plus les interactions deviennent également violentes. Finalement, environnement difficile + surpopulation  constitue un cocktail explosif !

On voit aussi que lorsque l’on change l’environnement des sujets, il se crée une nouvelle division du travail et donc une nouvelle hiérarchie. L’esclave par nature, ca n’existe pas comme Rousseau le faisait remarquer pour contredire Aristote, c’est l’environnement qui fait d’un esclave ce qu’il est !

-La prolétarisation : On voit que lorsque ceux qui sont au bas de l’échelle acquiert d’ une manière ou d’ une autre le moyen de subvenir à leur propre subsistance autrement que par la dynamique impulsé par l’environnement, le système s’écroule ( cfr la fin de la vidéo ou on nourrit les ravitailleurs qui n’ ont donc plus besoin de plonger ). Le principe est le même dans le système capitaliste, il brise les bases d’autonomie politique, économique, culturelle etc. pour que les individus soient obligé de vendre leur force de travail (que la classe capitaliste va exploiter) pour subvenir à leurs besoins fondamentaux.

Il suffirait d’un revenu de base pour que tout s’effondre !!!

Mais nous sommes des hommes, il ne faut pas faire de transposition idiote certes cependant la dynamique est la même il faut l’admettre. Dans la nature, la loi du plus fort, la relation de domination est permanente, et la logique de commandement /obéissance est omniprésente dans le règne animal. On peut donc penser que les hommes sont donc une « espèce » de nature …mais non.

L’homme peut s’extirper de la nature par la culture et paradoxalement ceux qui y sont le mieux parvenu ce sont les communautés primitives, les peuples sans Etats ( cfr Clastres).

L’Etat n’a fait que rétablir la loi naturelle et la culture des peuples sans Etat est donc celle qui, en refusant le pouvoir  refuse la loi naturelle, fondée sur la domination du plus fort. Donc, sous cet angle, les peuples sans Etat, souvent jugés « peuples de nature », sont en réalité plus éloignés de la loi naturelle que les peuples à Etat moderne constructiviste et technique.

Voyez , mes délires sur loi du plus fort font de moi un véritable anarchiste smiley !


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