Éric Guéguen Éric Guéguen 30 décembre 2012 15:11

@ Machiavel1983 :
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Je vous rassure, je n’éprouve pas de "répugnance" pour les Modernes, n’exagérons rien. smiley
Je ne déteste pas Machiavel ni Montesquieu, j’aime beaucoup Spinoza et Rousseau, quant à Fustel de Coulanges, c’est l’un des historiens les plus clairvoyants qui soient face à ce distinguo Anciens/Modernes.
Disons que je sais ce que je dois aux Modernes, mais je sais aussi ce qu’ils nous ont fait perdre de capital. Et, croyez-moi, je constate une sorte de pensée "réactionnaire" qui se déploie peu à peu, aussi bien à gauche qu’à droite, pensée qui semble regretter certaines choses sans pouvoir nommer ceux qui en étaient encore détenteurs dans l’histoire (d’où l’importance de lire et relire les Anciens !).
Et en cela, je ne suis pas progressiste, au sens où nous avons gagné sur certains plans, et bel et bien perdus sur d’autres. Donc, non, je ne suis surtout pas historiciste : je ne dirais pas que nous déclinons, je dirais plutôt que nous empruntons des chemins qui ne me conviennent pas, et je suis persuadé que nous le regretterons tôt ou tard, et plutôt trop tard que trop tôt (c’est ce qui advient généralement, et malheureusement).
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Je vous confirme que je crois dur comme fer que les idées mènent le monde. Débat stérile entre nous à ce sujet il me semble.
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Pour ce qui est de la fin de mon dernier message, ce n’était pas clair, désolé, mais c’est sans importance. Je voulais simplement résumer en un exemple l’appréhension d’un Grec vis-à-vis de son prochain, et montrer en quoi c’est ce qui a le plus changé par rapport à l’individu moderne, pour le meilleur (empathie universelle) et pour le pire (solipsisme).
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Désolé, j’ai du mal à suivre, je m’occupe de mon fils en même temps... Au fait, il s’appelle Alexandre, pas Aristote. smiley


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