yoananda2 5 septembre 15:23

@TchakTchak
ni vous ni moi ne sommes climatologue.
On peut échanger des arguments à l’infini sur la question climatique, on n’avancera pas d’un pouce.
Pourquoi ?
Parce que selon moi, ce n’est pas au niveau argumentatif que ça se joue mais au niveau paradigmatique.
Je ne vois pas d’issue, pour discuter du sujet du réchauffement, au fait d’interroger ou de confronter nos "paradigmes" et leurs logiques internes.
Je ne vous fait pas l’affront de parler de "biais" car tout est biaisé, votre paradigme, comme le mien.
Mais à chaque fois que je vais sur ce terrain, vous faites votre fragile. Je ne suis pas là pour parler de vous, ni de moi, mais si on n’adresse pas cette question au préalable, on peut pas parler du "paradigme sous-jacent" si l’ego se met en travers.
Je reconnais ne pas brosser dans le sens du poil, ne pas prendre de pincettes, dire sans ménagement ce que je pense, et par là même, je brise la bienséance des discussions civilisées et je me place, paradoxalement, au niveau d’un gros bourrin avec qui on ne peut discuter, car il est dans l’usage argumentatif de la raison.
Mais ce n’est qu’une apparence.
La question est de savoir comment aborder, non pas la question du réchauffement, mais de son traitement, par, les scientifiques d’une part, et les médias d’autre part, en passant par le GIEC, et de la notion philosophique de "nature".
Si vous partez d’un paradigme humaniste, vous êtes presque obligé de conclure ce que vous concluez : l’humain est une anomalie de la nature, il dérègle les équilibres subtils de l’homéostasie planétaire, les hommes font ça par appât du gain et du pouvoir, puisque le capitalisme l’encourage, et les institutions scientifiques sont biaisées comme les autres.
J’ai déjà pensé comme vous, je pense connaître ce mode de lecture du monde par coeur.
Bref.
Je vais essayer d’être moins "agressif" et plus pédagogue.
Donc, le problème de vos explications, sur pourquoi la cop ne met pas ceci ou celà dans son rapport, c’est que pour vous c’est louche, et une preuve de plus qu’il y a "complo" (si vous récussez ce mot, proposez en un autre, mais assumez), alors qu’il y a 10 000 explications plausibles à ce geste et qu’on n’a pas les moyens de trancher.
C’est pour ça qu’il faut interroger le mécanisme (le paradigme) de décodage, d’interprétation, qui précède les arguments.


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