mardi 19 novembre 2013 - par Nora Inu

Paris Céline : Sur les pas de Céline avec Lorànt Deutsch

Film documentaire de Patrick Buisson.

Comme Zemmour a dit à Deutsch, raconter l'histoire c'est faire de l'idéologie.

Je vous laisse juger de cette histoire racontée...

 

Première partie :

 

 

Deuxième partie :

 



6 réactions


  • l'argentin l’argentin 19 novembre 2013 10:23

    En parlant de Céline regardez ce regard très admiratif de Françoise Fabian sur sa rencontre avec lui : http://youtu.be/u4030ur2BoY?t=14m29s


  • Piloun Piloun 19 novembre 2013 13:34

    Très chouette ce docu merci. La première fois que j’ai lu Voyage j’ai pas aimé du tout, le style "parlé" n’était, pour moi, pas vraiment un style. Il m’a fallut une seconde lecture quelques années après pour que tout s’éclaire, ce n’est pas seulement le style, c’est le rythme, l’émotion, l’obscénité en ce sens qu’il ne dissimule rien, c’est la vérité nue, brut de décoffrage, c’est quelque chose de presque absolu, c’est aussi vulgaire et moche que beau et grandiose, c’est comme la vie quoi. Et son style "parlé" n’en est pas vraiment un en fait, Céline ne parlait pas comme ça d’ailleurs,il parlait comme un vrai lettré, c’était un raffiné le Céline malgré son allure un peu rustre. Son écriture est un style très travaillé, ciselé, millimétré, vivant et tellement humain.
    Il disait lui même :
    " Souvent les gens viennent me voir et me disent : "Vous avez l’air d’écrire facilement." Mais non ! Je n’écris pas facilement ! Qu’avec beaucoup de peine ! Et ça m’assomme d’écrire, en plus. Il faut que ça soit fait très très finement, très délicatement. Ça fait du 80000 pages pour arriver à faire 800 pages de manuscrit, où le travail est effacé. On ne le voit pas. Le lecteur n’est pas supposé voir le travail. "


  • gerfaut 19 novembre 2013 13:53

    Nôtre vie est un voyage 

    Dans l’ hiver et dans la nuit
    Nous cherchons nôtre passage,
    Dans le ciel ou rien ne luit.

    (Cité en tête du Voyage, chanson des gardes Suisses.)

    Céline eut l’ idée de ce voyage quand il prenait le métro pour aller travailler à Clichy, on passe par étape (et chaque station) de l’ obscurité à la lumière, comme dans la vie. Audiard répondit à ce titre par son roman, la Nuit, le jour, et toutes les autres nuits.

    • Nora Inu Nora Inu 19 novembre 2013 14:20

      Merci Gerfaut .


      Je ne connaissais pas ce roman d’Audiard .
      Je viens de trouver cette partie d’Apostrophes de Pivot dans laquelle Audiard présente ce livre .

      A creuser ....

    • gerfaut 19 novembre 2013 14:43

      Audiard avait eu ses malheurs (il n’ a pas quasiment pas connu sa mère qui l’ a abandonné, un fils décédé prématurément) donc il avait une vision noire des choses. De mon côté, on a tous des moments de blues , mais je trouve qu’ il ne faut pas s’ y complaire. Ce serait perdre la guerre de l’ existence smiley


    • Nora Inu Nora Inu 19 novembre 2013 15:25

      De mon côté, on a tous des moments de blues , mais je trouve qu’ il ne faut pas s’ y complaire. Ce serait perdre la guerre de l’ existence


      Qui n’a ps vu ses proches partir ... pour rien ... par malchance ... ?

      J’étais "fan" de Cioran à 18 ans . LA Noirceur pure , le pessimisme total ...
      A 18 ans , ça passe .

      Puis l’on vit .
      Et la vie devient la référence ; la persistance de la vie .
      Et tout être vivant ne tend que vers la persistance .

      Vive la vie .

      Seuls les morts pensent le contraire !
       smiley

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