samedi 1er novembre 2014 - par Vaquette

Itw radio de Vaquette

Une interview radio de Vaquette (pour RCF Besançon par Alexandre Damiani) consacrée à son nouveau roman (Du champagne, un cadavre et des putes) en cours d'écriture.

 

 

La même interview est disonible également en MP3 (clique droit, enregistrer sous) ici : http://crevez-tous.com/vaquette/Itw...

 

Sept autres interviews de la même série (5 épisodes consacrés à mon parcours + le "off" de l’émission + une émission littéraire consacrée à mon premier roman "Je gagne toujours à la fin") sont à retrouver en MP3 sur la page consacrée de mon site : http://crevez-tous.com/vaquette/ind...

 

Sur cette même page, on trouvera également un petit paquet d’anciennes interviews radios dont certaines que je n’avais encore jamais mises en ligne, ainsi que 3 diaporamas dont un tout nouveau tout beau ("2008 - 2009", uploadé avec seulement 5 ans de retard...).

 

Et pour finir (ouf !), pour les plus courageux d’entre vous (c’est très, très long, mais ça explique en détail le "work in progress" du nouveau bouquin), la dernière Bulle de l’Encyclique aux Fidèles du Grand Mythe Vaquettien (ma news letter pour les profanes) est en ligne à cette adresse : http://www.vaquette.org/encyclique/...

 

Et puis c’est tout.

 

Sympathique coucou à ceux que j’ai croisés sur ce site à l’époque de "Une histoire de censure",

 

L’IndispensablE - en personne

 



11 réactions


  • Vaquette Vaquette 1er novembre 2014 12:25

    Je précise que ce n’est pas moi qui ai mis ces tags bien racoleurs (oups !, susceptibles de créer le buzz, on va dire...), en particulier Zemmour et Soral, je ne sais pas ce que ça vient foutre là ! Mon bouquin mérite beaucoup mieux que de l’enfermer encore et encore dans les petites guerres de chapelle dont le web a le secret (enfin non, d’ailleurs, il suffit d’écouter les émissions de débat ici ou là, c’est présent sur tous les médias et c’en est affligeant).
    C’est dit au cas où pour ne pas que ça parte en vrille ici.


  • jeanpiètre jeanpiètre 1er novembre 2014 22:01

    1 réaction, c’est pas mal... !


  • Fidol Castré Fidol Castré 2 novembre 2014 14:46

    Mouais, pour le titre, je me permets une suggestion M. Vaquette. J’aurais plutôt opté pour un truc genre "La vie est une pute qu’il faut mater à coups de ceinturon". De toute façon ça va pas se vendre, mais quitte à faire du punk-graveleux politiquement incorrect, faut y aller franco. On n’est pas des dandys des bas-quartiers, "cadavre et champagne" ou la rencontre de Sade-Lautréamont et Marc-Edouard Con. Bon courage quand même dans la jungle littéraire...


  • CyQlotron CyQlotron 2 novembre 2014 17:43

    c’est la qu’on se rend compte que le talent ne se trouve pas dans le cul d’une vache ni d’une vaquette...


  • berphi 4 novembre 2014 15:00

    Bonjour Vaquette,


    Pour faire court... Je vais tenter. Et il s’agit ici, comme toi, de ne pas juger une pute mais
    suite à ce que je viens d’entendre, je m’étonne de plusieurs choses :
    - la plupart des toxicomanes sont putes ou les putes sont pour la plupart toxicos.
    (tu vois l’astuce ?) ; une caissière de supermarché ne peut pas être toxicos (tu vois la difference ?). 
    - Il y a un vice que tu sembles sous estimer ; c’est celui de l’argent. Parce que, et tu pourras me l’accorder, pas mal de jeune femme qui se livrent à la prostitution (et au final à la défonce) y arrivent par le biais de ce vice. Et il y a un matin, elle ne se lèvent plus pour du blé mais pour une dose.
    Si la prostitué que tu as rencontré n’est pas toxico, c’est une extra terrestre.
    Pour finir, un grand toxicoman (le plus grand de Paris) t’aurais dit : Parole de junk ! 
    (il y a pas plus menteur qu’un junk pour ceux qui ne savent pas).






    • berphi 4 novembre 2014 15:44

      En fait, il y a un autre truc qui me chiffonne.

       A partir du moment où tu appliques une hiérarchie sociale reconnue à travers un métier, tu exprimes de fait une échelle de valeur sur la dignité. 
      Es tu content de la tienne ? Oui, tu es estampillé Normal Sup, tu peux tout te permettre. N’as-tu pas parfois le sentiment de faire pire que les bourgeois que tu dénonces ?
      Et pourtant je te trouve sympathique et j’aime bien t’entendre faute de te lire.


  • Vaquette Vaquette 4 novembre 2014 17:22

    Ami-camarade Berphi,
    Je vais essayer d’être bref à mon tour.
    Post 1 : j’écris un roman, pas un mémoire de sociologie sur LA prostitution (qui au passage ne pourrait pas se résumer en cinq lignes à base de grandes généralités et d’amalgames), c’est délibéré et je le revendique et c’est ça qui en tant que lecteur (et auteur bien évidemment) m’intéresse. Une fois encore (je pense que je le dis dans l’interview sinon c’est l’occasion), Jean Valjean ne représente pas TOUS les bagnards, il n’est représentatif de rien d’un point de vue statistique, c’est un personnage de roman à qui on demande d’être crédible et signifiant. Je cherche la même chose, "rien que ça" et je crois y arriver. Alors voilà, que "ma pute" ne soit pas représentative, non seulement je m’en fous complètement mais même ça me va très bien : je n’ai jamais aimé que les êtres singuliers, les autres, ceux qui sont plus ou moins réductibles à ce qu’ils sont censés être, je l’ai écrit très clairement dans mon premier roman, c’est présent en filigrane dans tous mes travails, ils ne m’intéressent pas et ne m’ont jamais intéressé.
    Post 2 : Je ne sais pas ce que tu veux dire et je ne sais pas en conséquence quoi répondre. Je pense que tu connais très mal mon travail (et mon discours et ma personne) pour me ranger caricaturalement dans une boîte "anti-bourgeois" ou ce que tu veux, ou imaginer que je puisse hiérarchiser les individus en fonction de leur emploi, non seulement ce n’est pas le cas mais c’est même l’exact contraire et ce nouveau roman en est un témoignage supplémentaire : mon Alice est magnifique et gracieuse, elle se prostitue un temps de sa vie, bah !, et alors ?, justement, moi je m’en fous, je ne stigmatise pas du tout cela et surtout je ne la réduis pas une seule seconde à cela, elle est tellement belle pour des raisons qui n’ont pas un traitre instant à voir avec son boulot qui n’est "qu’un point de détail" comme dit l’autre (et d’ailleurs, tu vas rire, à deux autres instants de sa vie, elle est caissière de supermarché, et serveuse aussi, et plein d’autres trucs, et ça ne l’empêche jamais d’être magnifique, juste, ça la rend plus ou moins malheureuse et c’est ça qui m’intéresse, c’est ça qui est l’âme de ce bouquin).


    • berphi 4 novembre 2014 18:27

      Merci de ta réponse Tovarich,

      Mais,
      Tu ne peux pas faire abnégation d’une realité, qui pour le coup s’applique à n’importe quelles de ces filles (qui sont magnifiques, parce qu’il n’y a pas une pute qui ne soit pas en souffrance ou singulière). Si ce n’est pas l’héro c’est le cachet, si ce n’est pas le cachet c’est l’alcool... Non, je ne te demanderai pas le produit de subtitution d’Alice. mais je te demande un minimum d’honnêteté, pas vis à vis de moi ; vis à vis d’elle.
      Parce qu’il est certain, que ton regard amoureux la renforce. Parce que le jour où elle n’a plus ce miroir au travers de tes yeux qui la rendent si belle, les choses risquent alors, peut être, sûrement de se compliquer. 






  • berphi 4 novembre 2014 18:56

    Epouse-là, fait lui des bébés, achètez-vous un poney et cassez-vous à la campagne. Sors là de cette merde. 


  • Vaquette Vaquette 4 novembre 2014 19:43

    Ami-camarade Berphi,
    Post 1 : Ce n’est pas le lieu (et pas le moment pour moi, pas le temps) pour parler sérieusement de ce que tu racontes là et qui est profondément intéressant. Sache juste que j’ai conscience de ce que tu racontes et que je ne suis pas, du tout !, en train d’écrire un bouquin irréaliste et simpliste, c’est même l’exact contraire et son épaisseur témoigne de ma volonté d’aborder la complexité des humains, à commencer par l’héroïne, comme cette complexité (et cette jeune fille et les humains) le méritent. Fais-moi confiance (ou pas) : tu verras si tu le lis à terme que ces paramètres, disons, de fragilité et de traumatisme, ne sont nullement oubliés ou cachés sous le tapis ou passés par pertes et profits.
    Post 2 : Contrairement à mon premier bouquin, dans celui-ci, je (l’auteur) ne se permet pas d’interagir le plus tranquillement du monde avec l’action et les personnages de fiction comme si de rien n’était, je respecte (très vaguement) une forme romanesque plus traditionnelle (bouais). Je ne me vois donc pas bien épouser mon Alice, la seule chose que je peux faire, c’est raconter son histoire : au cas où tu ne l’aurais pas bien compris, elle est une héroïne de roman pas ma petite chérie qui rêve que je lui offre un poney. Mais rassure-toi, ce que tu racontes (et sans vouloir trop déflorer la trame), bah !, ce n’est pas très éloigné de ce que le monsieur qui l’aime a dans la tête et qui, tu vas rire !, habite déjà à la campagne dans un chouette endroit.


    • berphi 4 novembre 2014 20:35
      Tovarich Vaquette,

      Il y a une belle densité amoureuse dans ton précédent comm’, ça porte à confusion, tu décris l’héroïne avec un tel sentiment amoureux... 
      (là, normalement t’es content au moment où tu me lis).
      Bref, exercice périlleux parce qu’en effet tout à déjà été dit... mais pourquoi pas, tu n’as simplement pas le droit de te planter. Le seul truc qui m’ait fait peur,était d’avoir envisager une forme de relation amoureuse "fresh and up" où le partenaire se dédouanait totalement de la gravité des choix de sa chérie. en d’autres termes... "C’est sa merde pas la mienne et en plus ça m’arrange, parce qu’il y a un côté punk anti-conformiste qui me sied au teint", et ça, ça donne envie de grogner très méchamment. Tes réponses sont rassurantes. 
      C’est bien que tu viennes sur avox, tu sais qu’on ne te fait pas de cadeau.

      Bien à toi Tovarich !!

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