jeudi 19 septembre 2013 - par Clémentine

Entretien avec Kimto Vasquez, à Meudon, sur les traces de Louis-Ferdinand Céline

En juillet 2013, David L'Epée rencontre le rappeur Kimto Vasquez dans sa ville de Meudon pour parler de son disque "L'Océan", de sa vision du rap, de son admiration pour Céline, Renaud et Brel, des calomnies dont il a été victime, de son refus de tout communautarisme, de ce qu'il pense de la France, de la musique, de la langue française et de bien d'autres choses.

 

 

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"Amen"

 



9 réactions


  • gerfaut 19 septembre 2013 19:08

    La Banque de France a été privatisée par Napoléon après la faillite qui a suivi l’ émission par l’ Etat des Assignats, ceux-ci étaient gagés sur les biens confisqués de l’ Eglise. Cette banqueroute a ruiné de nombreux Français. Il ne suffit pas en effet d’ émettre des billets ou des actions avec des zéros dessus pour qu’ ils aient de la valeur. 


    Il faut du vrai argent, on a donc demandé à des privés d’ amener leur vrai argent contre rémunération. Le souvenir de cette déroute des assignats a longtemps maintenu la Banque de France dans des mains privées, il est maintenant volontairement planqué par les gauchistes, ils parlent d’ un complot des privés, pour faire oublier que d’ une façon générale l’ Etat gère assez mal les finances publiques. 

    Et surtout le recours au privé permet d’ éviter la planche à billets, un penchant que tous les Etats ont eu pour trouver de l’ argent. C’ est ce que les USA, le Japon, l’ Angleterre, et la CE font en ce moment, ce qui nous entraine à la ruine. on aura alors plus besoin de se ressouvenir des assignats puisqu’ on aura recommencé, avec les mêmes effets.

    • Heptistika Heptistika 20 septembre 2013 03:44

      Et surtout le recours au privé permet d’ éviter la planche à billets, un penchant que tous les Etats ont eu pour trouver de l’ argent.


      Et surtout que cette pseudo diatribe ultralibérale n’a aucun sens dans la mesure ou la FED est déjà une entité totalement privée, et ce depuis 1913.

    • gerfaut 20 septembre 2013 09:15

      Diatribe ultralibérale


      Ce n’ est pas une diatribe, c’ est mon opinion et elle est basée sur des faits historiques, elle s’ adresse à ceux qui croient que la nationalisation est la solution, ensuite ’ultralibérale’ cela ne veut rien dire, libérale à la rigueur mais je crois surtout en ce qui marche, je crois aux contres pouvoirs, à la concurrence.

      Donc ces mots ne sont qu’ une logorrhée idéologique habituelle, pour extrémiser mes propos, j’ attends vos faits historiques pour démontrer vôtre thèse. Un truc solide..

      Concernant les USA, j’ ai fais simple, mais la Réserve Fédérale est en fait en partie indépendante mais elle comporte des aspects privés et publics. C’ est par exemple le président des USA qui nomme le président de la FED. 

      Mais surtout les règles du marché sont contournées parce que l’ on émet des bons qui sont mis effectivement sur le marché mais c’ est le Trésor américain qui rachète les bons émis. Donc on sort de l’ argent de la poche droite du pantalon et on le remet dans la poche gauche.

      Cela aboutit concrètement aux même effets qu’ une nationalisation, à la planche à billets. Et on va voir ce que cela donne bientôt.

    • gerfaut 20 septembre 2013 09:21

      Nationalisation = planche à billets, c’ est pour cela que dans l’ histoire on a pris l’ étalon or (on ne pouvait avoir en billets que ce que l’ on avait en réserve en or), et que récemment les obligations émises sont mises sur le marché. Mais on voit que le systême est contourné et que l’ on est retourné à la planche à billets.


    • Heptistika Heptistika 20 septembre 2013 18:06

      Le terme d’ultralibéralisme (ou d’ultra-libéralisme) est un terme polémique et polysémique, employé comme slogan politique pour désigner de manière péjorative le néolibéralisme lorsqu’il prône la déréglementation des marchés et la disparition progressive, partielle ou totale, des services publics au profit du secteur privé. Selon ses adversaires, l’application de ses principes accroît les inégalités, déstabilise le tissu social et pille les ressources naturelles.

      Il n’existe aucune école de pensée ni aucun groupe qui se désigne lui-même par la qualification d’ultralibéral. Il n’y a pas non plus de consensus entre les utilisateurs du terme, sur une définition qui permettrait de distinguer l’« ultralibéralisme » du néolibéralisme ou du libéralisme classique : ce que ses détracteurs nomment « ultralibéralisme » est généralement appelé par ses partisans « libéralisme » ou simplement « économie de marché ». Le terme d’ultralibéralisme est donc réfuté par certains analystes (cf. infra) et par les libéraux qui y voient une « notion [qui] n’a pas de sens rationnel, [...] un mot qui sert à désigner l’ennemi. ».

      Wikipédia


      Cela ne vous rappelle personne ?


  • O Scugnizzo O Scugnizzo 20 septembre 2013 12:38

    Gerfaut, à part que parfaire sa culture historique grâce au Figaro se passe de commentaire, on ne comprend pas bien le but de ton commentaire sauf à servir de propagande néolibérale voulant sauvegarder un système de surendettement à la faillite totale, ce qui peut se comprendre uniquement par une volonté de protéger ses intérêts particuliers bien réels (et non pas au nom d’une quelconque justice, équilibre des pouvoirs ou je ne sais quelle notion abstraire). La privatisation n’empêche nullement le recours à la planche à billet (FED CQFD), il semble alors que c’est plutôt l’état de l’économie qui le permet. Utiliser cet argument dans une propagande libérale est au mieux malhonnête.


    Ensuite parler de ruine, de banqueroute sans faire de distinction sociologique est pure hérésie. Le "on" n’indique personne, il sert simplement à éviter la précision qui résulterait embarrassante. Il est vrai que toute banqueroute a des conséquences sociales à très court-terme sur l’ensemble du corps social. Celles-ci sont à la hauteur de l’attente de la déclaration de banqueroute de la part d’un système économique surendetté voué à l’échec. En revanche, les conséquences à plus ou moins court-moyen-long terme ne sont pas les mêmes pour tout le corps social. Les exploités, les laisser-pour-comptes, les "exclus" comme les appellent les libéraux (ce qui est totalement faux car les "exploités" sont totalement inclus dans le système capitaliste libéral), n’ont de toute façon rien à perdre. Ce sont tous les immenses propriétaires, les grands capitalistes, qui vivent de manière plus faste que les rois, eux, ont tout à perdre, ce sont les Mazarin modernes.

    Philippe Lebel avait recours aux emprunts forcés avec taux d’intérêts fixés par l’Etat, en faisant de l’Etat et non des banques une institution "too big to fail" ce qui avait permis à François II de repartir sans payer les dettes insolvables.

    Sully en 1598 avait organisé un audit public pour chasser les "usuriers, tyrans et rongeurs du peuple", et annuler toute dette illégitime (surtout les dettes intérieures). Ce désendettement a permis l’inauguration de grands chantiers : construction de routes, d’hôpitaux etc. Une banqueroute, quelques grands banquiers chassés pour un bien commun plus grand.

    Colbert en 1661 déclare la banqueroute par voie judiciaire en annulant les dettes illégitimes. Il rachète toutes les rentes à bas prix. On considère en général que le pays n’a pas été attaqué car suite à cette banqueroute partielle (continuée par Louis XIV) car la France réapparaissant en une santé étonnante alors que tous la pensaient épuisée.

    L’étonnante prospérité des campagnes françaises dans la première moitié du XVIIIème siècle a comme origine le rééquilibre des fortunes dans le pays - les pauvres sortant de l’endettement - suite au nettoyage des comptes par le Duc d’Orléans de 1720 à 1722, année où tous les billets créés par le système pour remplacer la monnaie de métal sont brûlées en public.

    Inutile de dire qu’en 1789 les comptes de la France étaient tous dans le rouge, que Louis XV puis Louis XVI n’ont pas osé déclarer dans une forme ou une autre banqueroute par peur de perdre le soutien de familles puissantes (d’où par ailleurs l’impossibilité de règne de type "absolu" en sociologie digne de ce nom).

    Je pourrai également parler de De Gaulle mais on sort un peu du sujet.

    Bref. Non, en analyse historique, les arguments libéraux ne tiennent pas.



    • gerfaut 20 septembre 2013 17:36

      C’ est mauvais un gauchiste... pas le droit d’ être d’ un avis différent... et des arguments ad hominem, et des suspicions même si on ne vous connait pas, il faut suivre la ligne de Mao ou plutôt Moa, sinon gare.


      Je vous laisse à vos pauvres petits procédés. 

    • Heptistika Heptistika 20 septembre 2013 18:00

      "Donc ces mots ne sont qu’ une logorrhée idéologique habituelle, pour extrémiser mes propos, j’ attends vos faits historiques pour démontrer vôtre thèse. Un truc solide.." - gerfaut 2013


      Pour sûr que de traiter O Scugnizzo de gauchiste et s’éclipser sans donner le moindre argument est clairement de l’ordre de l’ouverture d’esprit, du débat, de la confrontation d’idées et de toutes ces bonnes choses, bien loin du dogmatisme obscurantiste, n’est-ce point ?

      Merci O Scugnizzo pour ce moment de lucidité, je crains malheureusement, à l’évidence, que gerfaut continuera comme à l’accoutumée à copier-coller ses phrases "coup de poing" à haute teneur néolibérale.

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