mardi 3 décembre 2019 - par jeansanteuil

AURUS alias Bastien Picot invite Sandra Nkaké à chanter The Abettors

Repéré dans son groupe 3somesisters, Bastien Picot, auteur-compositeur-interprète vit aujourd’hui entre Paris et la Réunion et multiplie les collaborations avec des artistes d’envergure nationale et internationale. Il dévoile aujourd'hui un nouveau titre étonnant The Abettors, sous le nom d'AURUS.

AURUS son nouveau projet solo, un mélange d’anglais et de créole, un métissage des instruments traditionnels du Maloya dans un écrin pop tribal rappelant Bon Iver ou Woodkid. Pour ce titre alertant sur l'extinction par l'homme du monde animal, AURUS fait appel à la maquilleuse illusionniste MiMi Choi. Pas d'effets spéciaux sur les visages dans ce clip, juste du maquillage et un symbole omniprésent : l'oeil.

Et le duo avec Sandra Nkaké fait merveille.

JPEG - 1.1 Mo
Aurus - Tthe Abettors


9 réactions


  • ahtupic 3 décembre 2019 21:22

    Aïe, aïe, aïe : a chanter


  • ken_le_sourd-vivant ken_le_sous-vivant 3 décembre 2019 23:21

    Musique aseptisée, paroles incompréhensibles, graphisme étrange et malaisant.

    Un tube pour le système en somme !


    • Laconicus Laconicus 4 décembre 2019 00:32

      @ken_le_sous-vivant

      Vous avez oublié de noter l’ingrédient normatif obligatoire : la confusion des genres (est-ce un homme efféminée, un eunuque, une femme devenue un homme ?) 


    • Joe Callagan Joe Callagan 5 décembre 2019 01:41

      @Laconicus

      + un croisement avec le Sheitan ! 


  • Conférençovore Conférençovore 4 décembre 2019 05:31

    Les articles de Pasdeproblème ou Jean Santeuil permettent aux gens pas très au fait des créations actuelles de nous les faire découvrir et sont appréciables pour cela.

    Hélas, plus ça va, plus le sentiment se renforce que dans la musique contemporaine, la musique elle-même n’est plus qu’un accessoire, un support à autre chose.

    Cet "autre chose", c’est l’image, l’idéologie, une esthétique douteuse comme ici. En somme, nous sommes arrivés à un stade où la musique ne compte plus. Ce qui compte c’est ce qu’il y a autour, le maquillage, les images, les " arrangements", la "production", le concept, l’artiste et son " univers"... tout ce qui, précisément, ne passe pas par les oreilles.

    On dit parfois que la minute qui suit une symphonie de Mozart (ou un autre grand compositeur) est encore du Mozart. Peut-être que de plus en plus de gens qui font simplement silence pensent désormais qu’ils font du Mozart, comme M. Jourdain de la prose.

    Il y a un conseil simple à donner : si l’on veut apprécier (dans les deux sens du terme : évaluer et éventuellement aimer) une oeuvre, on peut se contenter de l’écouter et si possible avec une qualité de son basique. Si c’est beau ainsi, ça le sera avec le reste. A contrario, ce qui peut paraître beau avec le maquillage offre souvent de mauvaises surprises au réveil.


    • Laconicus Laconicus 4 décembre 2019 06:12

      https://www.youtube.com/watch?v=tW4-lDMv4nI

      Piano seul, de la musique sans emballage. 


    • Conférençovore Conférençovore 4 décembre 2019 07:57

      @Laconicus Il y a des passages assez difficiles à exécuter qui font que ce n’est une pièce que l’on ne joue pas vraiment pour se détendre mais plutôt pour faire plaisir aux autres. C’est un sentiment partagé avec d’autres pianistes pourtant techniquement plus avancés que moi.


  • Quasimodo 4 décembre 2019 11:05

    Le snobisme , c’est une bulle de champagne qui hésite entre le rut et le pet ...


Réagir