samedi 13 octobre 2018 - par Gokani

Thibault Isabel : faire un choix de société entre l’économie et l’écologie

Croissance ou décroissance, progrès technique ou sauvegarde de l'environnement, et même prédation ou véganisme ? Soulever les questions environnementales, c'est soulever des polémiques. Ce qu'a fait Edouard Chanot avec Thibault Isabel, Rédacteur en chef de la revue Krisis et écologiste... pour le moins hétérodoxe ! Entretien.

Sputnik France - 8 octobre 2018

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  • Extension de notre mode de vie occidental - insoutenable - à d'autres peuples.
  • La production économique pousse au gaspillage.
  • L'écosytème ne peut plus supporter l'impact de l'économie.
  • "Cette économie fondée sur le gaspillage implique un pillage des ressources naturelles"
  • Obsolescence programmée...
  • Une société de consommation qui cherche uniquement à produire et à vendre tout ce qui peut être produit et vendu.
  • "Nous ne devons pas dénigrer l'Homme au nom de la Nature, mais nous ne devons pas non plus exploiter la Nature d'une manière aberrante et irréfléchie".
  • L'augmentation de la population déséquilibre l'ensemble de l'écosystème.
  • Manger de la viande avec parcimonie.
  • Dépassement du clivage droite/gauche pour conserver le patrimoine écosystémique.
  • Ecosocialisme, relocalisation, économie en circuit court.
  • De l'économie mondialisée consumériste, vers une nouvelle société axée sur la qualité de vie.
  • "l'écologie n'est pas une utopie ; l'écologie va devenir une fatalité".
  • "Pendant longtemps, l'économie était d'abord une économie industrielle. C'était une économie de producteur, c'est-à-dire qu'on produisait et ce qui était produit était ensuite acheté par la population. L'économie capitaliste avait besoin de trouver des nouveaux débouchés, pour s'étendre et pour enrichir d'autant plus les grands actionnaires de cette économie. Et c'est à ce moment qu'on est passé d'une économie de production à une économie de consommation. On a cherché à créer de nouveaux besoins au sein de la population. La publicité a permis de créer des désirs artificiels parmi les consommateurs, pour qu'ils aient envie d'acheter des choses dont ils n'avaient aucun besoin et même initialement aucun désir."
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Aussi sur AgoraVox TV : 

 

  • Agriculture mondialisée : « Comment et pourquoi les riches détruisent la planète et nous incitent à les imiter » — ( " Les riches détruisent la planète, en surconsommant et en gaspillant, parce que c'est la meilleure façon pour eux d'assurer la reproduction du modèle dont ils sont les principaux bénéficiaires. Et ils ont tout intérêt à ce qu'une proportion sans cesse croissante des habitants de la planète cherche consciemment ou non, à faire comme eux, c'est-à-dire à surconsommer et à gaspiller.

    Car, plus l'on surconsomme et gaspille, plus l'on détruit la planète. En conséquence, sa reproduction "biologique" ou, si l'on préfère, sa fertilité, bref, ses écosystèmes sont tellement mis à l'épreuve, qu'ils ont peine à suivre ! Même, ils déclinent, ils dépérissent, ils perdent littéralement du terrain, telles les forêts ombrophiles. Ce qui, pour la grande entreprise, peut s'avérer une formidable affaire, une aubaine ! " )

 

  • J’ai vu le scandale de l’huile de palme à Bornéo — ( " A Bornéo, la forêt tropicale est purement et simplement ravagée par un mécanisme scandaleusement dévastateur, ici décrit par Rodolphe De Koninck : « Comment et pourquoi les riches détruisent la planète et nous incitent à les imiter ».

    Ce vicieux mécanisme, chapeauté par une poignée de multinationales malfaisantes, s'attaque donc à tout espace encore un tant soit peu épargné par la dévastation mondialisée. L'attaque semble ici imparable et son cortège de destructions est désormais bien connu : déforestation (forêt tropicale rasée), épandage massif d'herbicides toxiques, destruction de la biodiversité, les peuples autochtones vivant en symbiose avec la nature sont menacés de disparition... 

    Un modèle absurde qui au bout de la chaîne veut nous vendre de la "nourriture" industrielle insipide à base d'huile de palme, néfaste pour la santé. La boucle est bouclée. Nature et corps ravagés ; actionnaires et banquiers grassement payés. " )

 

 



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