samedi 20 janvier 2018 - par mat-hac

Chaque mot est un oiseau à qui l’on apprend à chanter

Les Mardis de l'Espace des sciences avec Daniel Tammet, écrivain et membre de l’Académie royale des arts de Grande-Bretagne.

Autrefois enfant autiste dont la langue maternelle était les nombres, Daniel Tammet est aujourd'hui l'auteur d'une oeuvre foisonnante. Il nous parlera de son nouveau livre, un voyage fascinant dans l'univers des langues.



1 réactions


  • wendigo wendigo 22 janvier 2018 18:51

    Petite correction Matthius, Tammet n’est pas "autrefois enfant autiste", il est autiste tout court, l’autisme même asperger n’est pas une maladie juvénile, c’est une forme d’être (pas une maladie ni un trouble, mais une autre manière de faire fonctionner son cerveau) Oui, il a été enfant, mais autiste ne lui est pas passé, d’ailleurs je crois qu’il n’a été dépisté autiste qu’à l’âge adulte et dans son cas il est préférable de dire "syndrome d’asperger" que autiste, il existe pas mal de différences entre autiste, autiste de haut niveau et asperger ; d’ailleurs très souvent on fait l’amalgame entre asperger et haut niveau, alors que la marge est assez marquée. Le seul réel point commun entre les trois est la déficience dans la communication sociale principalement non verbale. Je ne m’exprimerais pas au nom des autres, mais dans mon cas qui suis asperger, je ne saisi pas les émotions sur les visages de façon innée, j’intellectualise, j’ai donc appris à lire les émotion comme on apprend à lire les lettres, je fais donc plus de la synergologie que de l’empathie.
    Mais ce qui ne veut pas dire que je sois dénué pour autant d’émotions ou d’empathie, bien au contraire je pourrais même dire que j’en ai trop, j’ai juste du mal à les voir et les exprimer. C’est pas agréable socialement (pour les autres, comme pour moi), mais ça a un avantage, c’est que ces choses ne viennent pas perturber mon raisonnement.


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