lundi 20 août 2018 - par ubikand

Qu’est-ce qu’une Nation ? par Ernest Renan

Dans ce texte Renan examine d'abord ce qui ne peut définir une Nation au travers d'exemples historiques, à savoir la religion, la race, la langue, la géographie, les intérêts. 
Il propose ensuite (à la fin de la 2eme partie de la lecture, à partir de 16'30'') une définition de ce qu'est une Nation selon lui. 
Ce texte doit être lu en ayant en tête tout ce et tous ceux qui tentent actuellement de dissoudre les Nations et les peuples, de manière pleinement consciente et déterminée, ou à cause de simples tropismes "communautaires" (communautaire pris au sens large). 
Bonne lecture par les oreilles. 

2nde partie : 

1ere partie :



6 réactions


  • Étirév 20 août 2018 11:05

    Origine de la Nation
    Le domaine de la Mère, qui est le lieu où les enfants avaient passé les jours heureux de leur enfance, s’appelait la Matrie.
    C’est pour la défendre que les hommes s’armaient ; mais ils ne marchaient que sous les ordres de la Déesse-Mère.
    Ce premier régime, qui attache l’homme à l’autorité morale de la Femme, fut l’origine de la féodalité (du mot latin foedus, qui veut dire alliance). Ce régime, dans sa première forme, fut celui que des modernes ont appelé matriarcat ; il était basé sur le droit maternel (Jus naturale), qui est le droit réel, celui qui soutient la vraie morale et crée la Justice. On l’appela le droit civil (d’où civilité, politesse, attention, respect).
    Mais la loi de la Femme fut renversée par la loi romaine, le vrai droit (divin) par le droit romain, qui créa le régime de la brutalité masculine et méprisa l’autorité morale dans la Déesse.
    Rome mit la Patrie à la place de la Matrie, mais on a toujours continué à dire la Mère-Patrie. La nation gauloise conquise s’accoutuma au gouvernement barbare des empereurs romains, qui la soumirent à des déprédations et à toutes les violences du régime du bon plaisir de l’homme ; mais elle est restée une Nation (lieu où l’on a reçu le jour) ; elle n’est pas une Patrie (lieu où le père est né). Les Gaulois portaient sur la poitrine un collier, qui était le signe de leur alliance avec la Déesse-Mère de leur fief, et la haine était si grande entre les partisans de la force et les défenseurs du droit, que les Romains leur arrachaient brutalement leur collier et leur faisaient honte de se soumettre à la domination des femmes.
    Après le départ des Romains, la Gaule fut envahie par des barbares, qui y apportèrent un nouveau ferment de révolte masculine.
    C’est ainsi que l’on vit apparaître les Francs, puis les Souabes, les Saxons, les Bavarois, les Slaves, et que disparurent les anciens noms du pays.
    Les Germains avaient gardé l’esprit des tribus matriarcales.
    Chez eux, la famille compte plus que l’individu ; la tribu se range sous une autorité gynécocratique souveraine, qui la guide et la protège, et à qui elle remet le soin de sa destinée ; ils ont le respect des supérieurs (les grands), la soumission à leurs ordres et l’esprit de vasselage.
    C’est chez les Germains (La Germanie comprend les Flandres et la Hollande) que l’on vit paraître les Frères Hospitaliers de Marie, plus connus sous le nom de Chevaliers Teutoniques.
    C’est chez eux qu’apparaît la Chevalerie. Marc’h signifie cheval dans l’ancien celte. De ce mot on fera Marc (monnaie) ; mais on en fera aussi Marquis, l’homme de marque, celui qui marque bien.
    Le féal chevalier sera le vassal de la Dame-Fée. Il sera féal, ce qui indique la foi et l’hommage que le vassal doit à son suzerain.
    L’homme-lige, celui qui est lié par un lien moral, promet à sa Dame toute fidélité contre qui que ce soit sans restriction.
    La Chevalerie, la Table ronde et le Graal


    • cathy cathy 20 août 2018 15:06

      @Étirév

      Marc’h est le géniteur des celtes, l’homme cheval. Le cornyx en est une représentation, trompette celte dont le son portait très loin.

      Ils connaissaient l’écriture, dont le nom est l’ogam. Ils avaient un dieu important : Ogmios est un champion à la grande force physique représentant typique de la fonction guerrière européenne. Ogma est le dieu de l’éloquence. Il terrasse ses ennemis par la parole.

      L’ogham (écrit aussi o ?am1 avec punctum delens ou ogam, prononcé « oh-am » en irlandais, « o-am » en gaélique écossais, et « oram » en vieil irlandais), ou écriture oghamique, est un alphabet antique utilisé principalement pour l’écriture de l’irlandais primitif.

      Les celtes ont repoussé pendant plus de 200 ans les romains très violemment jusqu’à Jules César.

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Ogmios


    • ubikand 20 août 2018 16:29

      Salut les filles. Cool...  smiley 


  • ubikand 20 août 2018 21:16

    Mince, quelqu’un (quelquechose ?) a supprimé le commentaire délicieux que @smtpimap avait posté. 

    Remettez le, "quelquechose" aux manettes, qu’on y voit clair !  smiley 

    • ubikand 20 août 2018 21:33

      Et bien je le fais moi même, donc, et que chacun juge : 

      Message posté par smtpimap à la suite de l’article « Qu’est-ce qu’une Nation ? par Ernest Renan ».

      ** Qu’est-ce qu’une Nation ? par Ernest Renan

      * Encore un débile d’homo qui vient nous faire chier avec un truc dt on se bat les couilles. Nul à chier ubikand, comme tt ce que tu fais ou touche ! Gros con, impuissant, pédophile...fils de sale pute merdique ! Vas dans une fosse à purin c’est ton habitat naturel.


  • le celte 23 août 2018 07:49

    Article au top, à passer en boucle !... smiley


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