samedi 1er juin 2019 - par Double poing

P. Jovanovic - P.-Y. Rougeyron - La revue de presse (Juin 2019)

Pierre Jovanovic reçoit Pierre-Yves Rougeyron pour commenter les principales actualités politiques, économiques et financières du moment : résultat des élections européennes 2019, recomposition du paysage politique français, crise sociale, etc. 



7 réactions


  • Serge ULESKI Serge ULESKI 2 juin 2019 08:29

    Hilarant....

    Merci à vous !


  • thierry3468 2 juin 2019 15:27

    Certes,Jovanovic peut agacer et Rougeyron peut nous gonfler mais quelques bonnes infos à découvrir dans cette revue de presse pas toujours consensuelle.


  • Larry Bird Larry Bird 2 juin 2019 19:34

    Magnifique duo. Toujours très avisés et objectifs sur le fond, riches en détails utiles énoncés et hilarants sur la forme.

    La réflexion sur Asselineau et l’UPR est aussi très appropriée : c’est l’heure de la remise en question !


  • Larry Bird Larry Bird 2 juin 2019 19:35

    « Une partie du gauchisme anti-France, qui est d’ailleurs très loin du moule intellectuel personnel de Jean Luc Mélenchon, est une maladie mentale. » PYR

    Je dirais plutôt une "aliénation" mentale.


  • joelim joelim 3 juin 2019 16:49

    PYR au meilleur de sa forme comme d’hab : (vers le milieu) "les allemands ne rendront jamais les 1000 milliards qu’ils ont volé" (à l’europe du Sud cf les soldes Target). Position à l’inverse de ce qu’on dit dans les merdias. Au fond n’a-t’il pas raison ?

    Les critiques de Jova sur l’UPR sont intéressantes (mais je ne vois rien d’utile quand même). FA a un phrasé années 50 ? Il a aussi le look donc au moins c’est cohérent, on ne force pas sa nature. Ce qui dérangeait étaient certains passages ampoulés dans ses confs mais il ne le fait plus (pas dans les MSM en tout cas). Et on peut pas lui reprocher de ne pas être au taquet dans les MSM (même je le trouve excellent).
    Parler de technique et de sortie de l’euro ne serait pas la bonne manière ? l’UPR fait 1% en parlant à l’intelligence des français mais les raisons du 1% sont autres (le rabattage des médias sur le vote utile et l’effacement de l’UPR chez les sondeurs qui ne testent même pas ce parti et ça va continuer vu les résultats, ils ne vont pas se gêner ). Sortir de l’euro est une décision grave et un parti voulant le faire en loucedé serait encore moins crédible selon moi.
    D’un autre côté personne ne prend une telle décision sans être sûr, et la propagande a gagné (encore cette fois-là). Mais l’UPR croît, contrairement à la plupart des autres partis (les écolos : ils font souvent un score à cette élection et les animalistes c’est un créneau particulier plutôt sympathique). Ce qu’on peut reprocher à Asselineau selon moi c’est de s’être réveillé assez tard dans son parcours (Farage au bout de 20 ans était encore à 2%) mais bon il est quand même pionnier. L’UPR aura du mal à gagner dans les urnes mais qui peut savoir, avec ce qui va se passer dans notre économie aliénée et mensongère (taux de croissance de la zone euro... déséquilibre avec les teutons... : occultation générale). Le plus important reste l’éducation populaire, avoir une meilleure connaissance de la réalité, c’est ce que ce parti apporte et c’est déjà bien.


    • Larry Bird Larry Bird 5 juin 2019 08:52

      @joelim

      L’enjeu du Frexit dépasse largement l’UPR, ses adhérents et son emblématique président, aussi avisés et légitimes puissent-ils être. Il faut ouvrir les alliances à tous ceux qui souhaitent porter cette réflexion et cette perspective d’un Frexit. Et il faut revoir le plan com., ça fait un moment que c’est évident.

      Le but concret est de conquérir l’électorat réel et existant, non un électorat idéal fantasmé qui n’existe de toute évidence pas, alors que nous sommes en marche vers une complète Idiocratie.

      Le Frexit n’est certes pas conçu pour ressembler à une croisière sous les tropiques à savourer des cocktails de fruits, c’est plutôt le mode siège éjectable en plein air avant crash inévitable.

      Mais au moins pourrait-il permettre de rester en vie. C’est littéralement de cela dont il s’agit pour la France. Et c’est à partir de là qu’il faut ouvrir les perspectives et être vraiment créatifs sur plan de la com.

      Si quitter l’Europe demeure anxiogène et déraisonnable pour l’électeur moyen, on sait combien le thème d’une « autre Europe » est lui beaucoup plus exploitable. Votre électeur moyen est attaché à l’idée d’Europe, et même -à son insu- à la France dans le même temps. Il faut aussi situer combien les Baby Boomers sont un électorat dévoué et assidu, et donc une cible importante, alors que leur logiciel de pensée s’appuie lui encore en bonne partie sur la propagande politique des années 80 et 90.

      Si les Frexiters savent en général qu’une autre Europe n’est pas possible telle qu’elle est aujourd’hui, la quitter pourrait prendre un tout autre sens si c’est dans l’optique d’en bâtir une nouvelle...

      La France pourrait ainsi aspirer à devenir le moteur d’une « autre » Europe, celle-ci Confédérale, où les Nations et leurs souverainetés respectives seraient centrales. Collaboration et enrichissements mutuels, mais la centralisation politique totalitariste doit être tenue en joug par lois et traités. Le système économique et bancaire doit aussi être mis sur la table, faut arrêter de déconner au bout d’un moment : Un Frexit Réaliste, Constructif et Visionnaire en somme.

      L’UPR devrait s’équiper de gens qui ont les compétences pour endurer et renvoyer en direct dans les cordes la mauvaise foi, le parti prit et la bêtise des médias, des avocats talentueux et d’impitoyables serpents de la dialectique, dévoués à la cause patriote. Des gens qui puissent faire valoir habilement les réalités économiques et politiques sur les plateaux, avec toute la sophistication utile dans le discours s’il le faut, et qui en même temps savent vous vendre du rêve. Il faut du solide à ce niveau là, la sincérité de François Asselineau ne le mènera jamais nulle part sur ce terrain là. Sa fragilité quant il teint son rameau d’olivier devant Pujadas pour les présidentielles est l’erreur de com. typique à ne pas reproduire. C’est au contraire la force du leadership qu’il faut incarner dans ce genre de circonstances. Il est aussi peut être possible de se montrer créatifs dans les façons d’acquérir de la visibilité médiatique, le tout en restant dans un cadre légal.

      Enfin voilà, il faut apprendre à vendre du rêve du côté de l’UPR, de toutes façons, et il faut apprendre à présenter une vision claire du future pour Monsieur tout le monde. Monsieur toulemonde qui n’entrave strictement rien à la complexité et aux réalités concrètes de l’Histoire et de la sociologie, malheureusement.


      « Truth is like poetry. And most people fucking hate poetry ». The Big Short


  • joelim joelim 3 juin 2019 22:24

    Quant à PYR, il dit que c’est une honte que les souverainistes ne se soient pas mis ensemble.

    C’est sûr que FA et NDA (et FP entre parenthèses car il l’a déjà fait) au PE aurait été bien et même juste. Mais c’était non réalisable : l’UPR s’est bâtie sur un souverainisme au delà de la gauche et la droite et une bonne part des sympathisants n’aurait vraiment pas apprécié. Et en plus de torpiller ce parti, les 5% n’étaient pas assurés (on ne peut pas faire une simple addition). Sans parler de la suite (que deviendront alors les sympathisants de la FI qui finissaient par à l’UPR ?).

    De toute manière les changements difficiles se font souvent par percolation/surfusion : ça arrive d’un seul coup (fin de la surfusion) après avoir bien infusé (percolation). Les tenants du Frexit sont identifiés dans la population française, maintenant, c’est peut-être déjà un résultat essentiel ou même, le résultat essentiel.


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